avril 29, 2024

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Les modifications fiscales proposées au Canada pourraient étouffer les dons de bienfaisance importants

Les modifications fiscales proposées au Canada pourraient étouffer les dons de bienfaisance importants

Je sais je sais. Nous ne sommes pas encore en décembre, alors pourquoi est-ce que je parle de dons de bienfaisance ? Eh bien, les besoins dans la communauté et parmi les organismes de bienfaisance ne diminuent pas pendant les mois d’été, même si les dons diminuent souvent. Et pour aggraver les choses, il y a des changements imminents à notre code des impôts qui affecteront sans aucun doute le niveau des dons importants qui sont donnés aux organismes de bienfaisance dans ce pays.

Il y a vingt-cinq ansEn 1998, 25,8 % des Canadiens ont déclaré des dons dans leur déclaration de revenus. En 2021, ce nombre n’était que de 17,7% – et le pourcentage continue de baisser.

La bonne nouvelle? Le montant total des dons pendant cette période est passé de 4,3 milliards de dollars à 11,8 milliards de dollars. C’est parce que le nombre de dons très importants, faits par des Canadiens plus riches, a augmenté au fil des ans. En fait, la hausse du niveau des dons a plus que doublé l’inflation au cours de cette période.

Il peut donc sembler inapproprié d’introduire des lois fiscales qui auraient un impact négatif sur les dons des personnes les plus riches. Après tout, les règles fiscales qui encouragent les dons de bienfaisance ne sont pas des échappatoires fiscales ou des stratagèmes visant à enrichir les riches d’une manière ou d’une autre. Lorsqu’une personne fait un don à une association caritative, cela lui coûte de l’argent réel de sa poche, même après les incitations fiscales.

les changements

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En 2006, le gouvernement a introduit des règles pour encourager les Canadiens à faire don de titres cotés en bourse à des organismes de bienfaisance. Les règles éliminent les gains en capital imposables sur ces titres lorsqu’ils sont donnés. En outre, le constituant a droit à un crédit d’impôt pour donation de la valeur des titres octroyés.

Cela change pour les donateurs qui gagnent plus d’environ 173 000 $ au 1er janvier 2024. Le budget fédéral de 2023 a introduit des règles qui augmenteraient le coût fiscal du don de titres admissibles à un organisme de bienfaisance. Plus précisément, les gains en capital sur ces titres donnés ne seront plus déductibles d’impôt, mais 30 % des gains en capital seront désormais imposables. Mais il y a plus. Le crédit d’impôt pour dons, qui serait normalement disponible pour cette générosité, sera réduit de moitié.

Ces changements de règles font partie de propositions plus larges autour de ce qu’on appelle un «impôt minimum alternatif» (AMT). L’AMT est un calcul d’impôt effectué parallèlement à votre calcul d’impôt habituel, mais en vertu de l’AMT, vous avez droit à moins de déductions, d’exonérations et de crédits. Si votre montant d’impôt AMT est supérieur à votre impôt régulier, vous serez responsable du paiement du montant AMT.

Vous pourrez peut-être récupérer la taxe supplémentaire payée sur sept ans, car la taxe AMT peut être réclamée sous forme de crédit (dans ce cas, l’AMT est considérée comme un paiement anticipé de la taxe). Mais vous pourriez avoir de la difficulté à racheter cette AMT si vous réclamez régulièrement les mêmes types et montants de déductions et de crédits chaque année.

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l’influence

Prenons un exemple. Henry est une personne généreuse qui a réussi financièrement et qui se situe dans la tranche d’imposition la plus élevée de l’Ontario. Il a bien fait sur le marché boursier dans le passé et a décidé qu’il voulait faire don d’un total de 1 million de dollars en actions à plusieurs organismes de bienfaisance au cours de l’année prochaine. Disons qu’il a suffisamment de revenus pour utiliser les crédits pour dons auxquels il a droit.

Dans cet exemple, disons qu’Henri a un revenu annuel de 1,33 million de dollars. Selon les règles actuelles, la facture fiscale totale d’Henry (fédéral et ontarien) sur son revenu l’année prochaine serait de 672 050 $ moins un crédit d’impôt pour dons de 495 200 $, pour un impôt net de 176 850 $. Selon les règles proposées, sa facture d’impôt pour l’année prochaine sera de 261 350 $, ou 84 500 $ de plus en raison des changements.

Si vous faites le calcul selon les nouvelles règles, la taxe supplémentaire peut atteindre 10 % du montant du don. Dans l’exemple d’Henry, l’impôt supplémentaire était de 8,45 % (84 500 $ sur 1 million de dollars) de son don.

L’impôt supplémentaire réel qu’une personne devra en vertu des nouvelles règles variera en fonction de son comté, des gains en capital sur les titres donnés et de son niveau de revenu.

Eh bien, vous n’avez pas un million de dollars à donner. Considérons, par exemple, un don de 200 000 $ – ce qui est courant pour les personnes à revenu élevé qui font don de leurs actifs – et un revenu annuel de 300 000 $. Dans cet exemple, l’impôt supplémentaire en vertu des nouvelles règles serait de 8 200 $ en Ontario. C’est suffisant pour faire une énorme différence pour un petit organisme de bienfaisance de votre communauté.

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Le fait est que les organismes de bienfaisance ont besoin de toute l’aide possible, et les Canadiens à revenu élevé ont été à l’origine de l’augmentation des dons au cours des 25 dernières années, alors que le nombre de donateurs a diminué. Les changements proposés sont un pas dans la mauvaise direction. Notre fédéral Le gouvernement n’est pas connu pour donner l’exemple en matière de politique fiscale dans le monde – nous copions souvent les États-Unis ou d’autres pays – mais là où les dons de particuliers fortunés sont découragés, nous sommes seuls.

Tim Cestnick, FCPA, FCA, CPA (IL), CFP, TEP, auteur, co-fondateur et PDG de Our Family Office Inc. tim@ourfamilyoffice.ca.