avril 29, 2024

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L’économie canadienne reprend de la vigueur, augmentant les chances d’un atterrissage en douceur

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Des gens font leurs achats au Centre Eaton de Toronto sur cette photo d'archives.Tibor Coley/Le Globe and Mail

L'économie canadienne s'est accélérée jusqu'à la fin de l'année dernière et semble avoir surmonté une période de stagnation causée par des taux d'intérêt restrictifs.

Le produit intérieur brut réel a augmenté de 0,2 pour cent en novembre, dépassant l'estimation précédente de 0,1 pour cent, a annoncé mercredi Statistique Canada dans un rapport. Dans une estimation préliminaire, l'agence a indiqué que l'économie s'était accélérée pour atteindre une croissance de 0,3% en décembre.

Le rapport sur le PIB indique que l'économie canadienne a connu une croissance annuelle d'environ 1 pour cent au quatrième trimestre, rebondissant après la contraction du trimestre d'été. Statistique Canada publiera le 29 février des chiffres plus complets sur la performance du quatrième trimestre, et ces chiffres diffèrent souvent considérablement de ceux publiés sur une base mensuelle.

Avec des taux d'intérêt à leurs plus hauts niveaux depuis 2001, l'économie canadienne est entrée dans une période de récession depuis environ le milieu de l'année dernière. La Banque du Canada s’attend à ce que ce scénario se poursuive, avec une croissance nulle au quatrième trimestre et de légers gains au début de 2024.

« Lorsque vous vous attendez à quelque chose proche de zéro, il peut y avoir quelques petits points positifs, il peut y avoir quelques petits points négatifs », a expliqué le gouverneur de la Banque du Canada, Tiff Macklem, lors d'une conférence de presse la semaine dernière.

Mais le rapport de mercredi suggère que l'économie a déjà retrouvé un certain élan, augmentant les chances d'un atterrissage en douceur, où l'inflation serait atteinte sans baisses significatives ni pertes d'emplois. L’inflation annuelle est tombée à 3,4 pour cent et la Banque du Canada devrait commencer à réduire ses taux d’intérêt d’ici le milieu de 2024.

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Dans une note adressée à ses clients, Doug Porter, économiste en chef à la Banque de Montréal, a déclaré qu'il y avait « moins de pression sur la Banque du Canada pour qu'elle commence à réduire ses dépenses dans un avenir rapproché ». Ce bon résultat, après une longue période de croissance aride, permet aux décideurs politiques de prendre doucement du recul par rapport aux bavardages, en attendant que l’inflation sous-jacente baisse davantage.

Le rapport sur le PIB indique que la majeure partie de la croissance en novembre provenait des industries productrices de biens, qui ont bondi de 0,6 pour cent au cours du mois. Le secteur des services de l'économie a connu une croissance de 0,1 pour cent, malgré l'impact des grèves dans le secteur public au Québec.

La résolution des différents arrêts de travail a permis une reprise de la production. Par exemple, la fin de la grève des employés du transport maritime du Saint-Laurent a contribué à une croissance de 0,8 pour cent de l'industrie du transport et de l'entreposage en novembre.

Le secteur manufacturier a augmenté de 0,9%, soutenu en partie par l'augmentation de la production des usines pétrochimiques après des fermetures pour maintenance. Les industries d'extraction de ressources ont augmenté de 0,3 pour cent, tandis que l'industrie pétrolière et gazière a augmenté de 1,5 pour cent.

«Étant donné que ces secteurs sont fortement touchés par les exportations, il semble que la résilience surprenante de l'économie américaine se répercute déjà sur certains secteurs au Canada», a déclaré Porter.

L’économie américaine a récemment enregistré une forte croissance, défiant les attentes largement répandues selon lesquelles elle succomberait aux taux d’intérêt élevés et entrerait en récession. Les États-Unis ont connu une croissance annuelle de 3,3 pour cent au quatrième trimestre, sur la base d'une estimation préliminaire publiée la semaine dernière, et de 4,9 pour cent au troisième trimestre.

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Les consommateurs américains contribuent à stimuler la croissance économique, notamment en dépensant massivement dans les restaurants et les hôtels. Les consommateurs américains sont moins sensibles aux taux d'intérêt que leurs pairs canadiens, en raison des prêts hypothécaires sur 30 ans qui permettaient aux propriétaires de bénéficier de taux d'intérêt plus bas avant que la Fed ne commence à resserrer les conditions de prêt.

Au Canada, le ratio du service de la dette des ménages a atteint des niveaux sans précédent, avant même que de nombreuses personnes aient fait face aux conséquences des refinancements hypothécaires. La consommation par habitant est en baisse, et la Banque du Canada s'attend à ce que cette tendance se poursuive à court terme.