PARIS, France – Quatre complices du meurtre d’un prêtre français de 85 ans seront jugés lundi à Paris après des années d’enquête sur l’un des attentats djihadistes les plus meurtriers en France ces dernières années.
Père Jack Hamel Le 26 juillet 2016, il a été égorgé à la base de l’autel lors d’une messe dans son église de Saint-Etienne-du-Rouvray, une banlieue ouvrière du nord-ouest de la France.
Deux Assamais de 19 ans, Adel Kermich et Abdel-Malik Bettijen, ont été grièvement blessés alors qu’ils tentaient de sortir de l’église avant d’être abattus par la police et l’un des fidèles qu’ils retenaient en otage.
Ils ont affirmé dans une vidéo qu’ils étaient membres de l’État islamique, qu’il a ensuite qualifié de « soldats » en représailles à la guerre de la France contre les djihadistes en Syrie et en Irak.
L’assassinat de Hemel est survenu alors que le pays était en état d’alerte pour une série d’attaques djihadistes lancées Un assassinat En janvier 2015, le journal satirique Charlie Hebdo et plus de 250 personnes ont été tués au total.
Cela a également soulevé des questions sur la capacité des agences de renseignement françaises à contrecarrer de telles attaques, car Kermich portait un bracelet électronique à l’époque, après que la police antiterroriste a appris qu’il avait tenté à deux reprises de se battre en Syrie.
Les partisans de son cas ont travaillé pour rendre la transcription réelle de cette déclaration disponible en ligne.
Ils ont nié les allégations selon lesquelles ils auraient conspiré avec des terroristes, et leurs avocats les ont qualifiés de « victimes ».
« Sauter sur les mécréants »
Rashid Qasim, un Français devenu l’un des principaux recruteurs de l’EI et qui aurait été à l’origine de l’attaque, a été accusé de complicité dans l’assassinat en choisissant la cible et en donnant des conseils.
Qasim leur a dit dans des conversations audio et sur les réseaux sociaux découvertes par les enquêteurs : « Laissez le lion affamé sauter sur les infidèles comme une proie ».
La police affirme également que Qasim était à l’origine du meurtre d’un policier et de son camarade devant leur fils de trois ans à Magnonville, en banlieue parisienne, quelques semaines seulement avant le meurtre de Hamel.
On pense qu’il a été tué lors d’une frappe aérienne de la coalition près de Mossoul, en Irak, mais n’a pas comparu pour le procès car sa mort n’a pas été confirmée.
Les proches et les victimes de Hemel espèrent découvrir comment les jeunes ont adopté l’idéologie extrémiste qui a conduit à l’attaque, malgré l’absence des principaux coupables.
Guy Copnett, qui a été blessé alors qu’il était retenu en otage à l’église, a déclaré à l’AFP son avocat : « Ces jeunes, dès leur plus jeune âge, veulent comprendre comment ils peuvent commettre de telles atrocités ».
Il a maintenant 92 ans et prévoit d’assister au moins à une partie du procès prévu pour les quatre prochaines semaines.
Les responsables de l’Église catholique ont entamé le processus de canonisation d’Hemel, première étape vers la canonisation ou la canonisation, qui est actuellement à l’étude au Vatican.
Le pape François, qui a approuvé le procès précipité pour Hamel, l’a qualifié de « martyr » mort pour sa foi, ce qui signifie que dans son cas aucune preuve de miracles n’était requise.
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