Le gouvernement français va de l'avant avec une « taxe sur le streaming » sur les plateformes musicales, et affirme que la hausse des prix de Spotify est « définitivement sur la table ».
Une source ayant une connaissance directe de la situation a réaffirmé à DMN la possibilité réelle d'une augmentation des coûts en France. Pour information, les frais – qui comprennent 1,2 pour cent des revenus des services de musique financés par la publicité et par abonnement – financeront le Centre national de la musique de la nation européenne, créé il y a près de quatre ans, selon des informations locales.
Spotify et d'autres ont préconisé à la fois un système de contribution volontaire et un modèle dans lequel les taxes peuvent être réparties entre les stations de radio, les ventes physiques et bien plus encore. Mais après l'échec des efforts déployés pour obtenir le résultat souhaité, Antoine Monin, directeur général de Spotify pour la France et le Benelux, a précisé en décembre que sa société pourrait répercuter la nouvelle redevance sur les abonnés.
Désormais, la source mentionnée précédemment a déclaré à DMN que la hausse des prix pourrait couvrir divers facteurs tels que l'inflation, et pas seulement la nouvelle taxe. Bien qu'on ne sache pas exactement à quoi ressemblera cette augmentation de prix ni quand elle sera déployée, le forfait personnel de Spotify en France coûte actuellement 10,99 € par mois, tandis que Deezer, basé à Paris, a augmenté son propre prix à 11,99 € par mois.
S'il est peu probable que Spotify menace de se retirer à grande échelle du marché français comme ce fut le cas en Uruguay, la société a déjà pris des mesures pour « investir » dans plusieurs domaines au niveau national.
Comme nous l'avions annoncé la semaine dernière, Spotify n'est plus sponsor des festivals de musique français Printemps de Bourges et Francofolies de La Rochelle, qui devraient avoir lieu en avril. Spotify a indiqué qu'il ferait « d'autres annonces » en 2024, après avoir révélé qu'il mettrait fin à son soutien aux événements annuels.
Bien sûr, le temps nous dira si ces manœuvres et celles qui y sont liées pourront entraîner la fin de la taxe de streaming en France – ou du moins empêcher que le pourcentage correspondant, que certains responsables gouvernementaux avaient initialement suggéré comme étant plus proche de 2 %, n'augmente.
Il convient de rappeler que la plateforme a décidé de rester dans l'Uruguay susmentionné, en gardant à l'esprit la très faible possibilité que Spotify quitte complètement la France pour protester contre la taxe.
En bref, Spotify a décidé de rester dans le pays sud-américain après la publication d'une ordonnance gouvernementale visant à remplacer les obligations de rémunération de la loi réorganisée, après avoir fixé un délai serré en réponse aux modifications de la loi sur le droit d'auteur. Alors que les négociations de mise en œuvre prendront forme au cours de la nouvelle année, il sera intéressant de voir comment ce mandat de longue date affectera la législation et les principales parties prenantes.
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