L’économie canadienne semble avoir faibli au deuxième trimestre alors que l’investissement immobilier continue de diminuer, entraîné par une baisse de la nouvelle construction.
Statistique Canada a indiqué vendredi que l’économie s’est contractée à un taux annuel de 0,2 pour cent au deuxième trimestre.
L’agence a également révisé ses chiffres de croissance du premier trimestre à un rythme annuel de 2,6 pour cent, contre 3,1 pour cent.
La baisse du deuxième trimestre s’est accompagnée d’une baisse de l’investissement immobilier de 2,1%, enregistrant sa cinquième baisse trimestrielle consécutive. Les nouvelles constructions ont chuté de 8,2 pour cent au cours du trimestre, tandis que les dépenses en rénovation ont également diminué de 4,3 pour cent.
La baisse des dépenses est survenue alors que les Canadiens sont confrontés à une hausse des coûts d’emprunt entraînée par la hausse des taux d’intérêt de la Banque du Canada, qui tente de ramener l’inflation à son objectif de 2 pour cent.
La faiblesse du deuxième trimestre était également due à une moindre accumulation de stocks, ainsi qu’à un ralentissement de la croissance des exportations et des dépenses des ménages.
Les exportations de biens et services ont augmenté de 0,1 pour cent au deuxième trimestre, contre une augmentation de 2,5 pour cent au premier trimestre.
La croissance des dépenses réelles des ménages a ralenti à 0,1 pour cent au deuxième trimestre, contre 1,2 pour cent au premier trimestre.
Bonne nouvelle : les dépenses de consommation ont ralenti, selon un économiste
Pedro Antunes, économiste en chef au Conference Board du Canada, a déclaré que l’arrêt économique était soudain.
La Banque du Canada s’attendait à une croissance annuelle du PIB de 1,5 pour cent, tandis que les analystes prévoyaient une augmentation de 1,2 pour cent.
« Nous pensions que l’économie pourrait être un peu plus forte qu’elle ne l’était récemment. Je pense que c’est en fait une bonne nouvelle », a-t-il déclaré, ajoutant que la politique monétaire restrictive de la banque centrale semblait ralentir les dépenses de consommation.
« Personnellement, je pense que nous devrions reporter toute nouvelle hausse des taux d’intérêt », a déclaré Antonis.
« La Banque du Canada joue un jeu difficile ici. Il ne s’agit pas seulement d’augmenter les taux d’intérêt. Il s’agit d’attentes et d’envoyer le message que [the bank] Il sera fort sur cette question.
Le directeur de la construction affirme que moins de logements sont construits
Les secteurs les plus touchés sont le commerce de détail et de gros, des industries qui s’adressent aux ménages et aux bureaux. Selon Antunes, le ralentissement de la construction est quelque peu inquiétant, mais pas surprenant.
« Nous essayons de construire plus de logements, oui, essentiellement pour répondre à la très forte croissance démographique que nous observons actuellement. [But] « Ce n’est pas surprenant étant donné que nous avons augmenté les taux d’intérêt de manière si significative. »
Colin Snaith, directeur principal chez SG Constructors, a déclaré que les projets de construction subissaient les effets de la hausse des taux d’intérêt.
« Nous avons clairement constaté une baisse du nombre de maisons construites, en particulier dans le secteur des immeubles de grande hauteur », a déclaré Snaith à CBC News lors d’une entrevue sur un chantier de construction à Toronto.
« Heureusement, notre secteur est resté très actif, mais cela est dû au fait qu’un grand nombre de projets en cours ont été lancés avant l’entrée en vigueur des taux d’intérêt. »
Snaith a déclaré qu’il y avait un retard important dans les projets de construction qui devaient démarrer prochainement – mais que bon nombre de leurs dates de début ont été reportées, la période de pré-construction étant prolongée.
Il a ajouté : « Je pense que tout le monde est de plus en plus prudent à l’égard du dollar en ce moment. »
« Souvent, le financement est lié aux ventes d’appartements, et les ventes de maisons sont également en baisse en ce moment. Tout le monde attend que les taux d’intérêt se stabilisent.
Les estimations préliminaires suggèrent que le PIB réel est resté inchangé en juillet
Parallèlement, les investissements commerciaux dans les structures non résidentielles ont augmenté de 2,4 pour cent au deuxième trimestre, soutenus par une augmentation de 3,3 pour cent des dépenses en structures d’ingénierie.
La baisse globale au deuxième trimestre est survenue alors que l’économie s’est contractée de 0,2 pour cent en juin.
Les industries produisant des services ont chuté de 0,2 pour cent en juin, tandis que les industries produisant des biens se sont contractées de 0,4 pour cent.
Statistique Canada a également déclaré que ses premières estimations pour juillet indiquaient que le PIB réel était essentiellement inchangé pour le mois, tout en prévenant que les chiffres seraient mis à jour.
Ce rapport précède la dernière décision de la Banque du Canada sur les taux d’intérêt, dont la publication est prévue mercredi prochain.
La banque centrale a relevé son principal objectif de taux d’intérêt d’un quart de point de pourcentage à 5 pour cent en juillet, affirmant qu’elle craignait toujours que les progrès vers son objectif d’inflation de 2 pour cent ne s’arrêtent.
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