mai 3, 2024

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Oubliez la voiture de société, la France adopte les vélos de société

Oubliez la voiture de société, la France adopte les vélos de société

  • Par Renaud Lavergne / AFP, LYON, France

Alors que le vélo se démocratise en France, de plus en plus d’entreprises proposent à leurs salariés d’éviter de conduire avec une alternative plus verte et plus saine : le vélo d’entreprise.

Le nombre de déplacements à vélo a augmenté de 15 % l’année dernière, grâce aux vélos électriques, à la pandémie de COVID-19 et aux programmes visant à rendre le vélo accessible aux salariés.

Pour Rémi Tricaud, 44 ans, qui travaille dans une entreprise informatique près de Lyon, la perspective était si séduisante qu’il a décidé d’abandonner complètement sa voiture.

Photo : AFP

Il a déclaré que son ancien trajet prenait souvent 40 minutes. « Maintenant, même quand il pleut, je suis toujours à 20 minutes. »

« Si vous connaissez le chemin, vous pouvez passer par de bons endroits », a-t-il déclaré.

L’entreprise pour laquelle il travaille, Coexya Group, compte 120 vélos pour ses salariés dans toute la France, contre 75 en 2021.

Tricot facture 35 euros (37 dollars) par mois pour louer un vélo, qui comprend l’assurance et la protection antivol.

Il perçoit 120 euros d’indemnité sur trois ans pour les équipements connexes comme la sacoche. Les vélos sont tous des modèles électriques loués à long terme auprès du distributeur Cyclable et entretenus tous les trois mois sur le site de Coexya.

Trikadu n’a pas besoin d’effectuer lui-même l’entretien du vélo, ce qui l’a fortement incité à prendre les commandes.

Leela Julian, directrice exécutive et financière de Coexya, a déclaré que l’entreprise utilisait un programme d’insertion professionnelle en vélo pour attirer de nouvelles recrues.

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« Nos salariés sont jeunes et n’ont ni permis de conduire ni voiture. « Notre région est mal desservie par les transports en commun et, comme nous sommes dans un marché du travail très tendu, nous avons essayé d’être plus attractifs », a-t-il expliqué.

« Nous voulons que nos employés travaillent à la réalisation des projets, et si nous pouvons leur faciliter la vie, nous devons le faire », a-t-il ajouté.

Pour autant, l’exemple d’entreprises comme Coexya ne doit pas faire oublier que le vélo d’entreprise constitue encore un marché relativement de niche en France, estime Louis Duthoit, chef de projet à la Fédération des Usagers du Vélo.

Alors qu’il y a 1 million de vélos en circulation en Allemagne, la France en compte « entre 10 et 20 000, selon les estimations des prestataires », dit-il, des « velos de fonction », des vélos que les salariés louent pour se rendre au travail depuis leur entreprise.

Mais plusieurs start-up ont saisi l’occasion, comme Tandem, qui gère 1 000 vélos pour 80 entreprises et voit ses ventes plus que doubler chaque année depuis 2020.

Le prestataire parisien joue le rôle d’intermédiaire : il achète des vélos auprès de fabricants ou de distributeurs et les loue à des entreprises clientes, négocie la livraison et l’entretien sur place. « L’employé moyen obtient un vélo d’une valeur de 2 000 à 2 500 euros qu’il ne peut pas se permettre », a déclaré Arthur de Jerbanian, PDG de Tandem.

En plus de louer des vélos d’entreprise, de nombreuses personnes en France ont été inspirées par les avantages physiques et environnementaux d’acheter le leur.

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« Depuis plus de 10 ans maintenant, le vélo connaît une croissance à deux chiffres », souligne Sophie Robinel, responsable des itinéraires cyclables et du tourisme au réseau Vélo et Territoires.

Le marché pèse plusieurs milliards d’euros et plus de la moitié des foyers français possèdent désormais au moins un vélo, selon l’Observatoire de la société et de la consommation (ObSoCo).

« J’aime vraiment faire du vélo. Je pense que c’est très bon pour ma santé. Santé physique, mais aussi mentale», explique Cécilia Rousselot-Denis, qui parcourt quotidiennement 13 km à vélo pour se rendre à son travail dans le centre-ville de Tours.

« Je suis dans mon bureau fermé, mais je vois les saisons. Chaque matin, je trouve des petites choses qu’on ne prend pas le temps de voir dans la voiture. Psychologiquement, ça me fait beaucoup de bien », ajoute le médecin. .

Mais le nombre croissant d’amateurs de vélo pose également la question des infrastructures, l’Obsoco affirmant que moins de la moitié des cyclistes français accèdent aux pistes cyclables lors de la plupart de leurs déplacements.

Un plan présenté en mai par la Première ministre française Elisabeth Bourne fixe l’objectif de construire « 100 000 km de pistes cyclables d’ici 2030 », soit le double du nombre actuel.

Cette initiative contribuera à l’objectif de la France de dépasser l’Allemagne en tant que leader mondial du cyclotourisme.

Les ventes générées par le cyclotourisme sont estimées à 4,6 milliards d’euros en 2020, selon la Direction française des entreprises.

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