mai 4, 2024

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La Cour suprême décidera d’une bataille juridique sur les vols retardés et les bagages perdus

La Cour suprême décidera d’une bataille juridique sur les vols retardés et les bagages perdus

La Cour suprême du pays a accepté d’entendre un appel d’un groupe de compagnies aériennes, dont Air Canada et Porter, qui cherchent à annuler les règles qui augmentent l’indemnisation des passagers.

OTTAWA — La Cour suprême du Canada a accepté jeudi d’entendre un appel d’un groupe de compagnies aériennes cherchant à renverser les règles favorisant l’indemnisation des passagers pour les vols retardés ou les bagages endommagés.

Air Canada et Porter Airlines Inc. et 16 autres appelants que la Charte canadienne des droits des passagers, vieille de quatre ans, violait les normes mondiales et devrait être jugée inapte aux vols internationaux.

L’action en justice lancée en 2019 indique qu’en imposant des exigences d’indemnisation plus importantes pour les vols annulés ou les bagages perdus, la réglementation dépasse l’autorité de l’Office des transports du Canada et va à l’encontre des règles internationalement reconnues connues sous le nom de Convention de Montréal.

En décembre, une cour d’appel fédérale a rejeté l’affaire des compagnies aériennes, à l’exception d’un règlement qui s’applique à la perte temporaire de bagages.

Transports Canada et le procureur général affirment qu’il n’y a pas de conflit entre la protection des passagers et la Convention de Montréal, qui est un traité multilatéral.

En vertu des règles fédérales, les passagers doivent être indemnisés jusqu’à 2 400 $ s’ils se voient refuser l’embarquement parce que le vol était surpeuplé – le soi-disant crash. Les retards et autres paiements pour les vols annulés nécessitent jusqu’à 1 000 $ d’indemnisation. Les voyageurs peuvent obtenir jusqu’à 2 350 $ pour des bagages perdus ou endommagés, bien que le nombre exact fluctue en fonction des taux de change.

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Le défenseur des droits des passagers aériens, Gabor Lucas, qui a été impliqué dans l’affaire devant la cour d’appel fédérale, a déclaré que le gouvernement pourrait saper le dossier des compagnies aériennes en adoptant une législation rendant les règlements exécutoires et payables, quelles que soient les dispositions de la Convention de Montréal. .

Le gouvernement n’a pas franchi cette étape, mais il continue de modifier les règles qui sont entrées en vigueur en 2019. Plus tôt cette année, il a modifié les lois pour combler certaines lacunes lorsque les compagnies aériennes n’avaient pas à payer d’indemnisation, tout en créant un système plus rationalisé pour résoudre les plaintes dans le but de réduire l’arriéré de plus de 50 000.

Mais pour l’instant, Lukács a déclaré qu’il ne voyait toujours pas assez de pression de la part du gouvernement pour appliquer la loi.

« Il n’y a toujours pas de mise en œuvre efficace et cela fait partie intégrante du problème. »

Il a dit qu’il craignait que les compagnies aériennes n’utilisent la poursuite de l’affaire devant la Cour suprême comme excuse pour retarder ou ne pas verser d’indemnisation.

« J’aurais été plus heureux si cela avait été refusé, car cela aurait mis fin à cette saga. »

L’Association du transport aérien international, la principale partie à l’appel, a déclaré qu’elle n’avait aucun commentaire sur l’appel car la procédure est devant le tribunal.

Le porte-parole de Porter Airlines, Brad Cicero, a déclaré dans un communiqué que si la compagnie aérienne était d’accord avec les objectifs généraux de la réglementation, elle soutenait les autres parties à la demande du tribunal visant à clarifier les aspects qui pourraient ne pas être conformes aux obligations conventionnelles établies pour les voyages internationaux.

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Air Canada n’a pas immédiatement répondu à une demande de commentaire.

La Cour suprême examine plus de 600 demandes d’autorisation d’appel chaque année et accorde environ 80 d’entre elles.

Ce rapport de La Presse canadienne a été publié pour la première fois le 17 août 2023.

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Presse Canadienne