mai 3, 2024

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La Banque du Canada fait face à un « défi de communication » concernant les réductions de taux d'intérêt, selon TD

La Banque du Canada fait face à un « défi de communication » concernant les réductions de taux d'intérêt, selon TD

Les économistes de la Banque TD prévoient que la Banque du Canada aura des difficultés en matière de communications si elle réduit ses taux d'intérêt ce printemps alors que les coûts du logement restent élevés.

On s’attend généralement à ce que la Banque du Canada commence à réduire ses taux d’intérêt cette année après une série de hausses de taux – avec des réductions probables dès ce printemps.

dans Le rapport a été publié mercrediBeata Caranci et James Orlando, économistes à la TD, ont déclaré que si les taux d'intérêt étaient effectivement réduits ce printemps, cela signifierait que les prix commenceraient à baisser dans un contexte d'inflation plus élevée que l'objectif et de hausse des coûts de confinement.

Les économistes ont noté que cela pourrait semer la confusion au sein du public et « créerait un défi de communication » pour la banque centrale lorsqu'il s'agirait d'ancrer les anticipations d'inflation des ménages, car les gens pourraient être particulièrement sensibles à la hausse des coûts du logement.

« La Banque du Canada devra orienter de manière convaincante ses communications publiques pour souligner que les coûts de protection ne déterminent pas les tendances plus larges de l’inflation au Canada », écrivent les auteurs.

« Négliger de le faire risque de laisser les taux d’intérêt trop élevés pendant trop longtemps et de sacrifier trop de croissance économique. »

Que se passe-t-il avec l’inflation ?

Le rapport note qu'il existe des preuves que l'inflation est en baisse via l'indice des prix à la consommation (IPC), malgré la hausse de l'inflation des prêts hypothécaires.

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En novembre, l'indice des prix à la consommation a augmenté de 3,1 pour cent sur un an, identique au mois précédent, selon le dernier rapport de Statistique Canada.

Les frais d'intérêt hypothécaires ont été le facteur le plus important de l'IPC de novembre, augmentant de 29,8 pour cent sur un an. Sans ces augmentations de coûts, l'IPC aurait été de 2,2 pour cent, juste au-dessus de l'objectif d'inflation de 2 pour cent de la Banque du Canada.

Les économistes de la TD ont noté que la part des produits en « territoire déflationniste » augmente par rapport à avant la pandémie, et que le nombre de produits dont l’inflation est inférieure à 3 % a également augmenté.

Anticipations d'inflation

Les économistes préviennent que si les réductions des taux d’intérêt stimulent la demande – et les prix à la hausse – sur le marché immobilier, il pourrait être difficile pour la Banque du Canada de « rétablir les attentes des consommateurs ».

« De nombreuses recherches montrent que les ménages ancrent leurs anticipations d'inflation sur leurs propres expériences et que suivre les prix de l'immobilier est pratiquement un sport au Canada », indique le rapport.

Les auteurs ont expliqué que les ménages « surestiment souvent les attentes d’inflation » associées à des éléments qui connaissent des mouvements plus extrêmes, comme le logement.

« Les attentes des ménages ont peut-être été conditionnées pour être plus sensibles aux variations à la hausse des prix par rapport à la décennie précédant la pandémie, lorsque l’inflation était modérée », ont déclaré les auteurs.

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Avec des fichiers de Bloomberg News