mai 18, 2024

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GOLDSTEIN : Les libéraux de Trudeau continuent de faire avancer les objectifs climatiques

GOLDSTEIN : Les libéraux de Trudeau continuent de faire avancer les objectifs climatiques

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Le principal problème dans l’évaluation de l’efficacité du plan de 200 milliards de dollars sur le changement climatique du premier ministre Justin Trudeau, qui comprend plus de 100 programmes gouvernementaux, est que le gouvernement continue de modifier rétroactivement le record historique des émissions industrielles annuelles de gaz à effet de serre au Canada.

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Puisque l’objectif du plan de Trudeau est de réduire les émissions, ce bilan est essentiel pour déterminer si les contribuables en ont pour leur argent.

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Le gouvernement affirme que le bilan historique des émissions du Canada change rétroactivement chaque année en raison de meilleures façons de les mesurer, tant passées que présentes.

Mais cela conduit à un objectif en constante évolution en termes d’objectifs climatiques du gouvernement.

Cela rend difficile la comparaison d’une année de déclaration d’émissions à l’autre, car une nouvelle série de chiffres remontant à plusieurs décennies remplace ceux soumis l’année précédente.

Pour être clair, le gouvernement Trudeau a rapporté la semaine dernière que les émissions du Canada en 2022 s’élevaient à 708 millions de tonnes (les émissions sont déclarées deux ans après leur apparition), en hausse par rapport aux 698 millions de tonnes en 2021 et aux 686 millions de tonnes en 2020.

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Mais dans le même rapport de l’année dernière, le gouvernement a déclaré que les émissions en 2021 étaient de 670 millions de tonnes (et non 698 millions) contre 659 millions de tonnes en 2020 (et non 686 millions).

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Ce changement est également appliqué rétrospectivement aux niveaux d’émissions annuels d’il y a plusieurs décennies, et est particulièrement important pour 2005, année sur laquelle le gouvernement fonde son objectif de réduire les émissions d’au moins 40 % en dessous des niveaux de 2005 en 2030.

Le rapport de cette année indique que les émissions en 2005 se sont élevées à 761 millions de tonnes. L’année dernière, ils ont indiqué qu’ils s’élevaient à 732 millions de tonnes.

D’après le rapport de cette année, l’objectif de Trudeau pour 2030 est de 457 millions de tonnes d’émissions (60 % de 761 millions de tonnes), ce qui est beaucoup moins strict que l’objectif 2030 de l’année dernière de 439 millions de tonnes (60 % de 732 millions de tonnes).

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Le rapport de cette année indique que les émissions du Canada ont diminué de 7,1 % entre 2005 et 2022.

Le rapport de l’année dernière indiquait que les émissions du Canada avaient diminué de 8,4 % entre 2005 et 2021.

En utilisant l’un ou l’autre ensemble de données des deux dernières années, cela signifie que le gouvernement s’éloigne davantage de son objectif de 2030, plutôt que de s’en rapprocher.

Commentant le rapport de cette année, le ministre de l’Environnement, Stephen Guilbault, a déclaré :

« Le travail acharné des Canadiens porte ses fruits… Le Rapport d’inventaire national 2024 du Canada confirme que nous avons inversé la courbe et que les émissions restent sur une trajectoire descendante à long terme alors que nous construisons ensemble une économie propre, durable et forte. nous faisons des progrès constants et il est essentiel de maintenir cette dynamique.»

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En fait, quoi qu’il arrive à long terme – et ces projections sont basées sur l’hypothèse du gouvernement selon laquelle les programmes non encore démarrés seront achevés à temps et fonctionneront comme prévu – affecteront les émissions à court terme, selon les dernières données gouvernementales. , de 686 millions de tonnes en 2020 à 698 millions de tonnes en 2021 à 708 millions de tonnes en 2022.

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Guilbault a également déclaré que les émissions du Canada sont les plus faibles depuis un quart de siècle, à l’exclusion des années pandémiques de 2020 et 2021.

C’est une façon étrange de décrire ce qui s’est réellement produit, à savoir que la seule baisse significative des émissions du Canada depuis l’arrivée au pouvoir du gouvernement Trudeau en 2015 s’est produite en raison de la récession mondiale causée par la pandémie qui a débuté en 2020.

C’est ce qui a « courbé la courbe », et non le plan de Trudeau sur le changement climatique.

Les émissions diminuent pendant les récessions parce qu’il y a moins d’activité économique utilisant des énergies fossiles.

À l’ère moderne, les émissions n’ont diminué de manière significative que deux fois au Canada : pendant la récession pandémique et pendant la récession mondiale de 2008-2009 provoquée par le scandale des produits dérivés à risque aux États-Unis.

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Selon le rapport du gouvernement Trudeau de cette année, lorsque les libéraux sont arrivés au pouvoir en 2015, les émissions du Canada atteignaient 746 millions de tonnes.

Elle a diminué à 731 millions de tonnes en 2016, puis est remontée à 742 millions de tonnes en 2017, suivie de 753 millions de tonnes en 2018 et de 752 millions de tonnes en 2019.

Cela signifie qu’à la fin du premier mandat de Trudeau en 2019, les émissions du Canada étaient de six millions de tonnes supérieures à celles de son élection en 2015.

Même si 2019 a été l’année où Trudeau a introduit la taxe sur le carbone, ce n’est pas ce qui a conduit à une réduction significative des émissions du Canada, passant de 752 millions de tonnes en 2019 à 686 millions de tonnes en 2020.

Cela était le résultat de la récession pandémique qui a commencé en 2020.

Il est vrai, dit Guilbeault, que l’intensité des émissions (la quantité d’émissions par unité d’activité économique) a diminué sous les libéraux, mais elle diminue également depuis des décennies.

Les libéraux affirment également que les émissions auraient été plus élevées si les conservateurs étaient restés au pouvoir après 2015.

lgoldstein@postmedia.com

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