mai 3, 2024

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AVIS : Pour atteindre le zéro net, les particuliers et les entreprises doivent commencer à produire leur propre électricité

AVIS : Pour atteindre le zéro net, les particuliers et les entreprises doivent commencer à produire leur propre électricité

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Des panneaux solaires sur le toit de la « colonie solaire de Gelsenkirchen-Bismarck » à Gelsenkirchen, en Allemagne, le 4 juillet. En tant que première colonie solaire de la région de la Ruhr, elle a été construite avec 71 logements par différents promoteurs dans le cadre du programme de financement « 50 colonies solaires en NRW (Rhénanie du Nord-Westphalie) ».Inna Fassbender/AFP/Getty Images

David O’Reilly est vice-président, Solutions résidentielles et commerciales chez Schneider Electric Canada.

Malgré ses intentions, ses incitatifs et ses taxes, le Canada est sur le point de manquer ses objectifs en matière de carbone d’ici 2050. Outre le fait que les centrales électriques alimentées au charbon et au gaz retardent la transition du pays vers un réseau électrique à émissions nettes nulles, le plus grand obstacle est la quantité massive d’énergies renouvelables. production d’énergie / Zéro émission nécessaire pour atteindre les objectifs d’émissions.

La demande d’électricité devrait doubler d’ici 2050, grâce à l’électrification attendue de l’économie – notamment les véhicules électriques, un boom démographique et l’électrification des logements. Compte tenu de la situation actuelle, le Canada n’est tout simplement pas équipé pour générer une capacité suffisante dans ce laps de temps.

Ce dont nous avons besoin, c’est d’un nouveau modèle : les propriétaires et les entreprises doivent être incités à produire leur propre électricité. Lorsque les maisons et les bâtiments deviennent producteurs d’électricité, plutôt que de simples consommateurs, ils deviennent des « producteurs », des choses qui sont à la fois consommateurs et producteurs.

En donnant la priorité aux bâtiments intelligents, chaque ménage et chaque entreprise canadienne peut contribuer à la solution. En utilisant des panneaux solaires, des batteries de stockage et en adaptant la technologie des onduleurs existante, le Canada pourrait réduire considérablement la demande des ménages et des entreprises et potentiellement déplacer des communautés entières hors des endroits où elles exercent une pression sur le réseau.

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Ce n’est pas une nouvelle idée. D’autres pays sont passés au modèle de consommation depuis de nombreuses années. La Grande-Bretagne et l’Allemagne comptent chacune environ 1,5 million de foyers qui produisent leur propre électricité. En Italie, il y a plus de trois millions de foyers. Aux États-Unis, cela se produit également. Les communautés californiennes ont construit de nouveaux projets entiers sur leurs propres micro-réseaux.

Il est tout à fait possible de reproduire cela au Canada. Tout ce qu’il faut, c’est une volonté politique.

La mise en œuvre du modèle de consommateur à consommateur nécessite une coordination entre les codes du bâtiment fédéraux et provinciaux, ainsi qu’avec divers organismes de réglementation. C’est pourquoi il est essentiel que le gouvernement fédéral prenne les devants en cette période critique. Le Canada ne peut pas permettre que des obstacles réglementaires et bureaucratiques fassent obstacle à des progrès significatifs en temps de crise.

En plus d’éliminer les formalités administratives, le gouvernement devrait introduire des programmes d’incitation et mobiliser l’argent des contribuables pour soutenir la transition des Canadiens vers des améliorations éconergétiques dans leurs maisons et leurs entreprises.

Les bâtiments sont actuellement le troisième émetteur de carbone du pays. En veillant à ce que les structures commerciales, industrielles et résidentielles contribuent également à l’énergie propre du réseau, nous pouvons simultanément réduire la demande d’électricité sur le réseau et atténuer l’impact de l’empreinte carbone actuellement importante de ces bâtiments.

La première étape devrait être d’imposer l’énergie solaire avec un potentiel de production minimum de 7,5 kWh par jour et de fournir une solution de stockage par batterie pour toutes les nouvelles maisons qui seront construites à partir de 2025.

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En supposant que chaque nouvelle maison soit équipée de panneaux solaires et génère 7,5 kilowattheures par jour, les 275 000 nouvelles maisons construites au Canada chaque année produiront 2 gigawattheures d’électricité propre chaque jour. Le stockage sur batterie permettra d’utiliser l’énergie pendant les heures de pointe, doublant ainsi les économies.

Selon cette approche, d’ici 2050, nous pourrions avoir 6,9 millions de foyers, ajoutant 62 GWh supplémentaires rien que grâce à de nouvelles constructions, économisant ainsi des milliards de dollars en coûts et dépenses d’exploitation.

La crise est réelle. La position du Canada sur l’énergie nucléaire la met en perspective.

Actuellement, l’énergie nucléaire est la source d’énergie la plus importante et la plus durable disponible. La plus grande centrale nucléaire au Canada est la centrale nucléaire de Bruce Power, près de Kincardine, en Ontario, qui produit 40,5 Térawattheures par an et sa construction coûterait aujourd’hui environ 19 milliards de dollars.

Pour atteindre les objectifs de carboneutralité, le Canada aurait besoin de neuf centrales électriques de Bruce, pour un coût de 171 milliards de dollars d’ici 2035, et de 28 centrales électriques de Bruce, pour un coût de 532 milliards de dollars, d’ici 2050. Ce n’est clairement pas possible.

Il n’y a aucun moyen d’atteindre la carboneutralité si les particuliers et les entreprises ne commencent pas à produire leur propre électricité. Il est temps d’agir et d’accélérer. Le paysage énergétique du Canada atteint un point de crise.