avril 29, 2024

BreaGeek News

Obtenez toutes les dernières nouvelles et rapports sur la FRANCE ici. Manchettes, politique et culture françaises sur une chaîne d'information

Macron a remplacé la ministre de l'Éducation en difficulté Oudéa-Castera par l'ancien ministre de la Justice Belloubet

Macron a remplacé la ministre de l'Éducation en difficulté Oudéa-Castera par l'ancien ministre de la Justice Belloubet

Le président français Emmanuel Macron a remplacé jeudi son ministre de l'Éducation après une série de controverses alors qu'il cherchait à retrouver un élan pour la phase finale de sa présidence sous la direction du Premier ministre Gabriel Atal.

Publié sur : Modifié:

3 minutes

Le 11 janvier, Macron a remanié le gouvernement en l'inclinant vers la droite, après avoir nommé Attal, 34 ans, le plus jeune Premier ministre de France et le premier Premier ministre ouvertement gay.

L'une des mesures clés a été la nomination de l'ancienne championne française de tennis junior Amélie Odeya-Castera, déjà ministre des Sports, en charge d'un super-ministère qui comprend à la fois les sports et l'éducation.

Mais une série de controverses – notamment son insistance à envoyer un de ses enfants dans une école privée en raison du temps d'enseignement perdu – l'ont mise sous pression quelques heures après sa nomination.

Le Président a annoncé qu'il serait remplacé par l'ancienne ministre de la Justice Nicole Bellobet.

Bellobet, 68 ans, professeur de droit aux manières douces, est considéré comme un choix sûr pour occuper l'un des postes les plus sensibles de la politique française.

Toutefois, Oudea-Castera a conservé son ancien rôle de ministre des Sports, ce qui signifie qu'elle conservera sa responsabilité pour les Jeux Olympiques plus tard cette année.

Les commentateurs ont déclaré que sa position était devenue intenable après que l'école privée catholique d'élite dans laquelle il avait envoyé ses trois fils ait dénoncé des commentaires homophobes en classe.

En savoir plusLa désinformation sur les écoles privées a causé des problèmes au nouveau ministre de l'Éducation français

READ  Emmanuel Macron ne félicitera pas les joueurs avant la finale de Coupe de France

A la télévision, Attal a reconnu le sentiment de « malaise » évoqué par Oudéa-Castera, mais a défendu son bilan.

Attal a salué le « dévouement total » d'Oudea-Castera au travail et sa « formidable ténacité ».

« Pilier de la vie politique »

Plus tôt cette semaine, des spéculations ont circulé selon lesquelles François Bayrou, chef du Modem centriste, affilié au parti de Macron et allié politique clé du président, pourrait être sur le point de revenir au gouvernement.

Beyrou a été acquitté mercredi d'un procès de sept ans mené par son parti pour fraude d'assistants parlementaires, un juge ayant statué qu'il avait « le bénéfice du doute ».

Mais dans des propos qui ont provoqué une onde de choc au sein de la coalition au pouvoir de Macron, Bairro a déclaré mercredi à l'AFP qu'il n'entrerait pas dans un gouvernement, accusant l'absence d'un « accord profond sur la politique à suivre ».

Il s'est dit intéressé par le ministère de l'Éducation, mais « plusieurs discussions ont conduit à la conclusion qu'il y avait une différence dans l'approche de cette méthode ».

Il a déclaré qu'on lui avait proposé le ministère de la Défense, mais qu'il l'avait refusé parce que c'était « le département le plus performant de la politique française à l'heure actuelle ».

Beyrou a publiquement critiqué la nomination d'Attal le mois dernier, suggérant qu'il manquait d'expérience pour ce rôle, bien que le Premier ministre ait nié que les tensions aient joué un rôle.

« J'ai parlé à plusieurs reprises ces derniers jours avec François Barrow. François Barrow est un pilier de la vie politique française », a déclaré Attal sur France 2. « Nous avons convenu ensemble que (il) n'était pas forcément la meilleure solution pour le ministère de l'Education nationale. »

READ  Anciens vainqueurs du Tour de France

Macron a finalisé le remaniement en finalisant une ligne de ministres subalternes pour rejoindre les ministres du cabinet dans ce que l'Élysée espère être un gouvernement rationalisé de 35 ministres, dont Attal.

Le MoDem a occupé quatre postes au sein du gouvernement, dont Jean-Noël Barrot, qui occupe le poste de ministre de l'Europe au ministère des Affaires étrangères, malgré les craintes que les opinions de Bayrou ne soient divulguées.

Mais les démarches de Beyrou ont suscité la dérision de l'opposition, le leader républicain de droite Olivier Marlix au Parlement affirmant que la refonte équivalait à « un mois et demi de cinéma et de théâtre ».

Le remaniement du 11 janvier a été considéré par les analystes comme crucial pour aider Macron à reprendre sa présidence après une série de revers et pour éviter une défaite de l'extrême droite aux élections européennes de juin et à la prochaine élection présidentielle en 2027.

Alors que Macron ne peut pas se représenter après un maximum de deux mandats, la fidèle de droite Marine Le Pen voit la meilleure opportunité de revendiquer l'Elysée.

(AFP)