Sommet Everst, commandée par le Dallas Opera et créée en 2015, a reçu un large écho. Mais le succès fut suffisant pour que la compagnie commande une autre collaboration entre le compositeur Joby Talbot, le librettiste Gene Scheer et le metteur en scène Leonard Foglia. Résultats, Cloche de plongée et papillona clairement eu sa première mondiale vendredi soir à l’Opéra de Winspear.
C’est l’histoire vraie et puissante d’une vie bouleversée par la tragédie. Il représente l’autobiographie du même nom, adaptée plus tard au cinéma, par l’écrivain français W. cerf Jean-Dominique Bauby, rédacteur en chef du magazine.
En 1995, au milieu d’une carrière magique, Bobby est victime d’un accident vasculaire cérébral qui le rend incapable de bouger une seule paupière. Mais apprenant à reconnaître une lettre à la fois en un clin d’œil, il dicte soigneusement son journal, surtout pour que ses jeunes enfants puissent effectivement en apprendre davantage sur l’homme qu’on leur a enlevé.
Un homme paralysé et sans voix s’imaginant isolé dans une cloche de plongée sous-marine n’est pas un sujet évident pour un opéra. Mais l’esprit de Bobby restait très actif, même s’il était frustré. Dans les épisodes d’opéra, il prend vie pour représenter les « papillons » de ses impressions, émotions, souvenirs et imagination. Parmi les défis quotidiens, le livre de Sher fait place à des réflexions poétiques.
La première scène, un dialogue entre Bobby et un personnage minable, peut dérouter les téléspectateurs qui n’ont pas lu l’histoire. Mais avant son accident vasculaire cérébral, « Jean Doe » (comme on le surnommait) envisageait une adaptation actualisée du roman d’Alexandre Dumas. Le Comte de Monte-Cristo. Petit à petit, nous réalisons que ce personnage mystérieux, dont l’emprisonnement est parallèle à celui de Bobby, est l’imagination de Bobby du vieux prêtre sage du roman, l’abbé Faria.
En fin de compte, l’opéra raconte comment les humains affrontent et combattent l’adversité, et comment nous nous y adaptons ou ne nous y adaptons pas. Comment l’adversité change notre conception de nous-mêmes, ainsi que la façon dont les autres nous perçoivent et se rapportent à nous. Bobby se rebelle contre la mort de la lumière, mais son amour pour ses enfants lui donne la détermination et la force de persévérer.
Entourée de sa famille et du personnel médical, Faria devient un contrepoint plausible. Ce qui n’est pas du tout convaincant, en revanche, c’est l’apparition tardive de Mercedes, un autre personnage du roman, qui imagine Bobby comme le personnage central du roman, Edmund. Bien que l’opéra dure un peu moins de deux heures, avec un entracte, il pourrait perdre cette scène.
L’anglais est la langue la moins susceptible d’être chantée de manière intelligible par les locuteurs natifs, mais cette distribution offre un style remarquablement clair. Il existe également des super traductions.
Avec un baryton lyrique à la fois fluide et bien concentré, Lucas Mitchem incarne de manière convaincante les complexités de Bobby. La présence puissante et le ténor noble de Richard Croft donnent vie à Faria. Dans le rôle de Sylvie, l’ex-amante de Bobby, Sasha Cooke tient les choses ensemble avec une force de personnalité et un mezzo audacieux et articulé.
Le ton tranchant de Diana Berwick convient au secrétaire persistant Claude, à qui Bobby dicte son livre lettre par lettre. Kevin Burdett est suffisamment mature pour incarner Papineau, le père de Bobby. Andrew Bidlack donne au Docteur un air léger et énergique, et Andriana Chuchman s’intéresse efficacement, bien que maladroitement, au rôle de l’orthophoniste Sandrine (qui joue Mercedes).
La soprano Jocelyn Hansen est la dynamique Bobbi cerf Assistante, Léa. Ava Jafari et Austin Howarth incarnent les enfants de Bobby, Celeste et Theo.
Comme dans certains autres opéras contemporains, la voix des chanteurs est parfois amplifiée pour être entendue au-dessus des tons plus audacieux des vents, des cuivres et des percussions. L’amélioration électronique est souvent subtile, mais il n’est pas toujours clair dans quelle mesure nous entendons les sons naturels. Parfois, un personnage chante d’un côté de la scène alors que la voix semble venir de l’autre côté.
L’écriture vocale solo de Talbot est assez efficace, mais il propose des duos et des ensembles merveilleux et étonnamment romantiques. Le deuxième acte de Claude, Sandrine et Sylvie est aussi beau que tout le reste de Strauss ; Les grandes adaptations cinématographiques témoignent de l’expérience de Talbot en tant que compositeur de films. Pour la scène finale, qui évoque avec émotion la mort de Bobby, les acteurs adultes se joignent à un grand ensemble pour chanter ses paroles sur les papillons et le lâcher prise.
Le directeur musical Emmanuel Vilum orchestre habilement les chanteurs et l’orchestre, même si j’aurais aimé que l’écriture orchestrale de Talbot ne repose pas de manière aussi réflexive sur des rythmes et des mouvements simples. Composer sur des ordinateurs permet de reproduire très facilement de tels effets. Mais le contraste est fourni par les assauts furieux du coup de Bobby et la musique chaleureuse et fluide ailleurs. La scène est dans cerf Un groupe formant l’orchestre danse brièvement sur des rythmes de jazz.
Russell Ciampa a éclairé de façon spectaculaire et la production était visuellement éblouissante. La scénographe et décoratrice Eileen J. McCarthy encadre l’action avec des panneaux réfléchissants géants dont les réseaux de fentes brisent les projections claires sur le râteau à l’étage. Un minimum d’accessoires – un lit d’hôpital, un fauteuil roulant, des tables, des meubles de plage – suffisent.
détails
Se répète à 14h dimanche et à 19h30 du 8 au 11 novembre au Winspear Opera House, 2403 Flora Street, Dallas. 15 $ à 411 $. 214-443-1000, dallasopera.org. L’émission du 11 novembre sera également diffusée en direct à 19h30 sur YouTube digital.dallasopera.orgpour 9,99 $.
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