avril 28, 2024

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La France affirme qu’elle est à l’ordre du jour pour diluer l’accord sur les visas qui accorde un statut préférentiel aux Algériens

La France affirme qu’elle est à l’ordre du jour pour diluer l’accord sur les visas qui accorde un statut préférentiel aux Algériens

Les commentaires de Mme Borne interviennent alors que le gouvernement d’Emmanuel Macron peine à obtenir le soutien d’un projet de loi clé sur l’immigration qui sera soumis au Parlement la semaine prochaine, où il lui manque la majorité absolue.

Macron accusé d' »hypocrisie »

Il a besoin du soutien du Parti républicain conservateur, que le leader centriste accuse d' »hypocrisie » sur la question.

Un exemple en est, disent-ils, le refus du camp Macron de soutenir une résolution parlementaire qu’ils ont présentée jeudi pour « condamner » unilatéralement l’accord de 1968.

« Nous voulons mettre fin à cette exception légale qui facilite l’immigration des citoyens algériens dans notre pays », écrivent-ils. Les législateurs ont fait valoir qu’il s’agissait en fait d’un « droit d’immigration automatique ».

« Un petit truc pour fâcher nos amis algériens »

Alors que le Rassemblement national a soutenu la résolution, le Parti de la Renaissance de M. Macron a voté contre, arguant que cette décision attiserait les tensions avec l’Algérie à un moment où les relations avec son ancienne colonie se dégelent.

Mathieu Lefèvre, député de Renaissance, a reconnu que l’accord était « totalement dépassé », mais a déclaré « qu’il n’y a pas grand-chose qui puisse irriter nos amis algériens, on ne fait pas de diplomatie au Parlement à la place du président ».

Cependant, ce qui est embarrassant pour M. Macron, le groupe de centre-droit Horizons de la coalition parlementaire présidentielle dirigée par son ancien Premier ministre Edouard Philippe a soutenu la résolution.

« Je ne pense pas qu’il soit juste de maintenir un tel système avec un pays aux relations compliquées », a déclaré M. Philippe au magazine d’information français L’Express en juin.

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Xavier Trincourt, ancien ambassadeur de France en Algérie, a ajouté à la pression sur M. Macron, affirmant qu' »aucune politique migratoire cohérente n’est possible sans condamner l’accord franco-algérien ».

« Les décideurs politiques paniquent »

Les Algériens constituent le groupe d’immigrés le plus important en France, avec près de 900 000 personnes vivant dans le pays en 2022.

«Nos décideurs politiques s’affolent quand vous évoquez l’Algérie, car l’Algérie pour la France est à la fois une question de politique étrangère et de politique intérieure. Comme Israël », a déclaré M. Triancourt au journal L’Opinion.

Les relations de la France avec l’Algérie ont longtemps été difficiles.

M. Macron a tenté de désamorcer le ressentiment en 2017 en qualifiant le colonialisme français de « crime contre l’humanité ». Il a ensuite créé une commission chargée d’enquêter sur les abus présumés commis par les occupants français et a publiquement autorisé la torture et le meurtre d’Ali Boumentzel. Nationaliste, pendant la guerre.

La haine de la France

Cependant, les relations se sont détériorées lorsque M. Macron a remis en question l’existence de l’Algérie en tant que nation avant l’occupation française et a accusé le gouvernement d’inciter à « la haine de la France ».

En septembre 2021, les tensions se sont encore accrues lorsque Paris a réduit de 50 % les quotas de visa pour l’Algérie et le Maroc dans le but de faire pression sur les pays pour qu’ils reprennent les immigrants illégaux.

Un an plus tard, comme pour la Tunisie, les taux de visa pour les deux pays avaient chuté de 30 pour cent.

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Le débat sur le projet de loi sur l’immigration de M. Macron s’ouvre lundi au Parlement français.

Mais la gauche a déjà rejeté l’idée d’expulser davantage de personnes et de durcir les conditions pour les immigrés sans papiers, tandis que les conservateurs ont critiqué les règles visant à accorder la citoyenneté légale aux travailleurs sans papiers dans les secteurs où la main d’œuvre est rare.

Si M. Macron ne parvient pas à rassembler suffisamment de soutien de la droite, il pourrait contourner un vote parlementaire, ce qui serait controversé compte tenu de l’importance du projet de loi.