mai 20, 2024

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Les entreprises condamnent l’augmentation de l’impôt sur les plus-values ​​dans une lettre à Freeland

Les entreprises condamnent l’augmentation de l’impôt sur les plus-values ​​dans une lettre à Freeland

L’augmentation du taux d’inclusion des gains en capital au Canada constitue une « division des truies » et constitue une manière « à courte vue » d’améliorer le déficit, préviennent les groupes d’affaires, la ministre des Finances, Chrystia Freeland.

Dans une nouvelle lettre envoyée au directeur financier et vice-premier ministre du Canada, six des plus grandes organisations industrielles du pays ont exprimé leurs craintes que le changement de politique étouffe la croissance économique et se fasse au détriment de la prospérité des générations futures.

«En termes simples, cette mesure limitera les opportunités pour toutes les générations et fera du Canada un pays moins compétitif et moins innovant», indique la lettre.

« Que ce soit en limitant la création de nouvelles entreprises et d’emplois, en réduisant la disponibilité des médecins, en érodant les rendements des pensions durement gagnées… ou en menaçant les plans de retraite de millions de Canadiens qui ont fondé leurs projets sur le produit de la retraite. une famille qui vend un chalet ou une petite entreprise… « Les répercussions s’étendront d’un océan à l’autre. »

La Chambre de commerce du Canada, la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante, Manufacturiers et Exportateurs Canada, l’Association canadienne du capital-risque et du capital-investissement, l’Association canadienne de la franchise et l’Association canadienne des producteurs de canola sont signataires de l’accord.

Le budget fédéral de 2024 comprenait une proposition visant à augmenter le taux d’inclusion des gains en capital de 50 % à 67 % pour les particuliers gagnant plus de 250 000 $ de gains en capital par an, ainsi que pour toutes les sociétés et fiducies.

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Depuis la publication du budget, Freeland et le premier ministre Justin Trudeau se sont heurtés à l’opposition de médecins inquiets pour leurs économies et d’hommes d’affaires à l’esprit de start-up.

Les libéraux ont défendu à plusieurs reprises leur plan visant à cibler les plus hauts revenus du Canada et, ce faisant, à lever des milliards de dollars de revenus supplémentaires, comme un moyen équitable d’aider à compenser d’autres investissements majeurs dans le logement et le filet de sécurité sociale du Canada.

Alors que le gouvernement a promis que cela affecterait près de 12 pour cent des entreprises canadiennes et des Canadiens ayant un revenu moyen de 1,42 million de dollars, les critiques ont averti que ses effets pourraient être ressentis plus largement par toute personne réalisant un profit de 250 000 $ ou plus grâce à la vente d’actifs. comme l’immobilier secondaire ou le loyer.

« L’affirmation selon laquelle l’augmentation du taux d’inclusion à 67 pour cent ne touchera qu’une petite proportion des Canadiens les plus riches est trompeuse. En fait, un Canadien sur cinq au cours des 10 prochaines années sera directement touché par les effets de cette augmentation d’impôt. la lettre disait: «Cela sera supporté par tous les Canadiens, directement ou indirectement.»

La semaine dernière, Freeland a réitéré son intention d’aller de l’avant avec ce changement fiscal, choisissant de laisser les réformes juridiques nécessaires en dehors du projet de loi omnibus d’exécution du budget. Au lieu de cela, il prévoit d’introduire une législation distincte axée sur la mesure qui sera adoptée par le Parlement selon son propre calendrier, obligeant les partis d’opposition à adopter une position claire.

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« Nous sommes très engagés dans les procédures de gains en capital », a déclaré Freeland. « Nous estimons qu’il est tout à fait juste de demander à ceux qui sont au sommet de notre pays de contribuer un peu plus. »

Selon Finances Canada, en 2021, seulement environ cinq pour cent des Canadiens de moins de 30 ans ont reçu des gains en capital. L’année prochaine, 28,5 millions de Canadiens ne devraient recevoir aucun revenu de gains en capital, tandis que trois millions devraient recevoir des gains en capital inférieurs au seuil annuel de 250 000 $.

Bien que Freeland n’ait pas encore dévoilé la législation, ce changement fiscal devrait s’appliquer aux gains en capital réalisés à compter du 25 juin 2024.

Les organisations industrielles demandent au gouvernement fédéral d’annuler « l’augmentation peu judicieuse du taux d’intégration » avant qu’elle n’entre en vigueur. Ils souhaitent plutôt un examen indépendant du système fiscal canadien dans son ensemble.

« Sous les gouvernements successifs, notre système fiscal est devenu un réseau complexe d’exceptions et de mises en garde. Notre pays doit cesser de dépendre des politiques fiscales et de dépenses, qui nuisent à l’innovation et à la croissance au détriment des Canadiens d’aujourd’hui et des générations futures », peut-on lire dans la lettre.

« À mesure que l’économie du Canada croît, notre assiette fiscale grandit également, sans qu’il soit nécessaire d’augmenter les impôts qui nuiraient aux Canadiens et limiteraient notre potentiel collectif… Il existe une meilleure façon de faire. Nous sommes prêts à retrousser nos manches et à travailler avec vous pour y parvenir. aider le Canada à y parvenir.

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