Les producteurs de vin des régions du centre et du sud devraient voir leur production chuter de 25 à 45 pour cent cette année, tandis que la région du nord a été largement épargnée.
Le Molise, une région montagneuse du centre-sud de l’Italie célèbre pour ses cépages Montepulciano et Aglianico, a été l’une des régions les plus touchées.
On s’attend à ce que sa production chute de 45 pour cent, tandis que la production des Abruzzes, connue pour son vin rouge Montepulciano d’Abruzzo, diminuera de 40 pour cent.
Malgré le succès relatif, cette année a été difficile pour les producteurs de vin dans de nombreuses régions de France, avec des sécheresses et des vagues de chaleur qui ont également affecté les cultures.
Bordeaux a souffert
Plus tôt cette année, la Chambre d’agriculture régionale de Gironde a signalé que jusqu’à 90 pour cent des vignes de la région bordelaise étaient touchées par le mildiou, ce qui a incité à l’ouverture d’une ligne d’assistance téléphonique pour les vignerons en détresse.
« Une fois les vendanges terminées, la situation dans les différents vignobles est différente. « La production est réduite en raison du mildiou et des canicules à Bordeaux et dans le sud-ouest et de la sécheresse dans le Languedoc et le Roussillon », a indiqué Agreste, le service des statistiques du ministère de l’Agriculture.
« Ailleurs, la situation est favorable, notamment dans les Charentes », ajoute-t-on.
Dans un contexte d’augmentation globale des niveaux de production, le gouvernement français a réservé 200 millions d’euros (173 millions de livres sterling) pour détruire les stocks de vin excédentaires créés par la baisse de la demande dans un contexte de changement des habitudes de consommation et d’inflation.
Cette décision, visant à augmenter les prix et à aider les producteurs de vin, verra le vin réutilisé dans des produits tels que des désinfectants pour les mains et des produits de nettoyage.
Selon l’Organisation internationale de la vigne et du vin, basée à Dijon, la consommation mondiale de vin sera de 232 millions d’hectolitres en 2022, soit une baisse de deux millions d’hectolitres par rapport à l’année précédente.
L’organisation a noté que la guerre en Ukraine, la crise énergétique et les perturbations de la chaîne d’approvisionnement mondiale ont entraîné une augmentation des dépenses répercutées sur les consommateurs pauvres.
Le Royaume-Uni était l’année dernière le cinquième pays consommateur de vin au monde.
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