décembre 9, 2023

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La France et l’Allemagne s’associent pour réformer l’électricité dans l’UE

La France et l’Allemagne s’associent pour réformer l’électricité dans l’UE

Alors que les ministres européens de l’énergie s’apprêtent à se rencontrer le 17 octobre, la France et l’Allemagne peinent à trouver un compromis.

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Malgré des températures record en octobre, l’Europe s’approche lentement de l’hiver – le deuxième depuis le début de la guerre en Ukraine et qui a incité la Russie à réduire ses approvisionnements en gaz vers le continent.

L’UE a décidé d’agir après la flambée des prix de l’hiver dernier, lorsque les factures de gaz et d’électricité ont « presque doublé dans toutes les capitales de l’UE ».

En mars, la Commission européenne a proposé une réforme visant à « stimuler les énergies renouvelables, mieux protéger les consommateurs et stimuler la compétitivité industrielle ».

Cependant, la France et l’Allemagne ont du mal à trouver un compromis, et le temps presse alors que les ministres européens de l’énergie se préparent à se rencontrer à Luxembourg le 17 octobre.

Polémique sur les CFD

Au cœur du problème se trouvent les contrats sur différence (CFD).

Les CFD visent à soutenir les investissements dans des projets d’énergie renouvelable en offrant un prix garanti pour l’électricité.

La France – qui possède 56 réacteurs nucléaires – insiste pour inclure l’énergie nucléaire dans les CFD, mais elle se heurte à l’opinion négative de l’Allemagne.

Berlin soupçonne Paris de vouloir une exemption qui donnerait à son industrie un avantage concurrentiel et plaide pour qu’elle ne s’applique qu’aux nouveaux investissements.

La France « veut reprendre le contrôle des prix »

Ce désaccord est au cœur des négociations bilatérales à Hambourg entre les gouvernements français et allemand qui ont débuté lundi.

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Le président français Emmanuel Macron s’est engagé dans un discours fin septembre à « reprendre la maîtrise du prix de l’électricité aux niveaux français et européen ».

L’énergie au gaz étant plus chère que l’énergie nucléaire, la France pourrait être tentée de passer à un système national plutôt qu’à un système européen pour être plus compétitive économiquement.

Cependant, Macron a déclaré vendredi que la France avait « bon espoir » de parvenir à un accord avec l’Allemagne sur les réformes du marché de l’électricité.

D’autres pays pro-nucléaires comme la Hongrie, la République tchèque et la Pologne se rangent aux côtés de la France, tandis que l’Allemagne peut compter sur le soutien de l’Autriche, du Luxembourg, de la Belgique et de l’Italie.

Mais malgré l’accord de dernière minute, les luttes énergétiques des deux pays continuent de s’infiltrer dans toutes les négociations européennes en cours sur le sujet.

L’Allemagne souhaite une expansion massive des réseaux électriques sur le continent et peut importer de l’énergie ; La France dispose de la souveraineté énergétique et mise sur la production nationale.

La France veut utiliser l’énergie nucléaire pour produire de l’hydrogène propre, l’Allemagne est réticente, etc.

Concurrence sur les prix aux États-Unis

Un autre facteur augmentant la pression sur les négociations est la concurrence des États-Unis.

La concurrence s’est réchauffée surtout après avoir traversé le pays Loi sur la réduction de l’inflation (IRA) Il y a un an : Un important programme d’aide gouvernementale pour aider les entreprises à accroître leur production de technologies vertes de pointe.

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« L’objectif est d’avoir une réponse adéquate et robuste à cette situation [IRA] et les investissements industriels aux États-Unis ont triplé », a déclaré la ministre française de l’Energie, Agnès Pannier-Runacher, dans une interview au Financial Times.

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« Nous avons quelques semaines pour agir et trouver une solution », a-t-il ajouté.

Ressources additionnelles • AFP