mai 2, 2024

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Le géant québécois des médias TVA a licencié plus de 500 employés, soit près du tiers de son effectif

Le géant québécois des médias TVA a licencié plus de 500 employés, soit près du tiers de son effectif

Un géant québécois des médias a annoncé jeudi qu’il mettrait à pied près du tiers de ses effectifs à compter de février.

TVA, qui appartient à Quebecor, a annoncé qu’elle supprimerait 547 emplois, dont 300 à la production interne, 98 aux opérations et 149 dans les autres départements.

Des séries de divertissement telles que Le Trichier, La Poule aux oeufs d’or Et blog vidéosera toujours diffusé sur les ondes de TVA mais la production sera externalisée.

Les nouvelles régionales seront diffusées à l’extérieur de la ville de Québec.

TVA a déclaré qu’un réalignement complet de ses ressources est nécessaire en raison de l’évolution rapide du paysage médiatique, de la popularité des services de diffusion en continu et des pertes de revenus publicitaires en ligne. La radio affirme avoir perdu 13 millions de dollars cette année, contre 1,6 million de dollars l’an dernier.

« TVA ne va pas disparaître », a déclaré Belado lors d’une conférence de presse jeudi.

« Nous voulons continuer à offrir une programmation de haute qualité… qui générera des revenus publicitaires. »

Le géant des médias a annoncé qu’il recentrerait sa mission exclusivement sur la radiodiffusion, mettant ainsi fin à la production interne de contenu de divertissement, centralisant sa division d’information et réduisant son espace immobilier.

Pelado a proposé de construire le TVA au 1600, boulevard De Maisonneuve. À Montréal, il peut être converti en logement social.

« Le modèle d’affaires traditionnel de la télévision a été bouleversé de toutes parts : diminution des audiences, baisse des abonnements, baisse des revenus publicitaires, concurrence féroce et enchères agressives pour les contenus de divertissement et les droits sportifs », a déclaré TVA dans un communiqué.

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Elle a également déclaré que ces problèmes sont exacerbés par la concurrence déloyale de CBC et de Radio-Canada avec les stations de radiodiffusion privées pour les revenus publicitaires.

TVA avait déjà supprimé 140 emplois professionnels et de gestion en février 2023 et annulé certains de ses programmes, mais a déclaré aujourd’hui que ces mesures n’étaient pas suffisantes pour rester à flot.

«Le déficit que connaît actuellement Groupe TVA n’est plus soutenable», a déclaré Belado.

« Nous avons la responsabilité de rectifier la situation. TVA a toujours été un véhicule important pour la culture, la langue et l’information du Québec. Nous avons le devoir de la préserver et d’assurer sa pérennité. »

Le syndicat représentant les employés de TVA a déclaré qu’il s’agissait du «jour le plus sombre de tous les temps». [their] « Histoire » et qu’elle n’était pas au courant des coupes avant l’annonce. Elle a également déclaré que l’annonce était en conflit avec la convention collective des travailleurs.

Mais le journaliste de TVA, Gilles Valiquette, s’est dit peu surpris par cette annonce « étant donné tout ce qui se passe dans les médias d’information ».

« Mon plus grand souhait est que nous maintenions la qualité du travail que nous avons toujours fait, et cela viendra d’une nouvelle génération de jeunes », a-t-il déclaré.

« Un réveil dramatique »

Les politiciens québécois ont rapidement réagi à l’annonce de Quebecor, affirmant que cette décision constituerait une perte énorme pour la province.

«La restructuration de TVA est un signal d’alarme dramatique: plus de 500 artisans de la télévision ont été mis à pied, l’industrie s’est affaiblie comme jamais et notre culture francophone s’est affaiblie», a tweeté le chef du Bloc québécois Yves-François Blanchet sur X. , anciennement connu sous le nom de Twitter.

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Il a déclaré qu’il fallait empêcher les géants de l’Internet de s’approprier une grande partie des revenus des médias.

Mathieu Lacombe, ministre de la Culture et des Communications du Québec, a déclaré que c’était une triste nouvelle, surtout pour les employés touchés par les mises à pied. Il a lui-même été présentateur de nouvelles pour TVA Nouvelles sur la chaîne CHOT-DT de TVA à Gatineau, au Québec.

Il a ajouté que ceux qui ont perdu leur emploi se sentent désormais incertains et que « c’est une période difficile pour eux et leurs familles ».

Il a déclaré que l’industrie de l’information était confrontée à une crise croissante d’année en année et qu’il était difficile de s’adapter aux changements. Le ministre a déclaré que les modèles économiques de l’information ne fonctionnent pas bien à l’ère numérique.

Son gouvernement a accordé des millions de dollars d’aide financière à l’industrie de l’information, mais il est clair que davantage de discussions sont nécessaires avec les patrons de l’industrie de l’information pour voir comment la province peut aider.

Le député de Québec Solidaire Ruba Ghazal, porte-parole du parti en matière de culture, a réclamé la création d’un fonds de soutien aux médias pour éviter de nouvelles mises à pied dans le secteur des médias.

« Il s’agit de la survie de notre culture, de notre langue et de notre patrimoine », a-t-elle déclaré.

Le député péquiste Pascal Bérubé, dont le conjoint est un employé de TVA, a déclaré qu’il s’agissait d’un «jeudi noir» pour la culture québécoise.

Il a ajouté : « J’espère que cela n’affectera pas la couverture d’événements importants ». « La démocratie dépend de l’information. »

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Il s’est dit préoccupé par la couverture médiatique émanant de l’Assemblée nationale et par la perte de contrôle sur l’information régionale.

« Demain, ce sera un autre média. Personne ne gagne… et cela n’envoie pas un bon message à l’industrie de l’information. »