mai 13, 2024

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La France se rapproche de l’interdiction des propos non sexistes

La France se rapproche de l’interdiction des propos non sexistes

Les auteurs de la loi sur les communications officielles en France ont déclaré que le langage non sexiste était « un obstacle à la compréhension et à une lecture facile ».

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Le Sénat français a voté en faveur d’une proposition de loi qui interdirait les propos sexistes dans les communications officielles en France.

Les députés doivent maintenant voter sur le projet de loi, même si la date n’a pas encore été annoncée.

Lundi, Emmanuel Macron a exhorté la France à « ne pas succomber aux marées du temps » et à rejeter l’écriture inclusive de genre pour protéger la langue française.

« Dans cette langue, le masculin est neutre. Il n’y a pas besoin d’ajouter des points entre les mots, pas besoin de lire des traits d’union ou quoi que ce soit d’autre », a déclaré le président français lors de l’ouverture d’un nouveau centre de langues dans la ville. Villers-Gottets, près de Paris.

Macron a déclaré que la langue française « construirait l’unité de la nation ».

« Il faut permettre à cette langue de vivre, de s’inspirer des autres, de continuer à voler des mots à l’autre bout du monde (…) mais de garder ses bases, les fondements de sa grammaire. .

Le Décision du Sénat Le langage de droite fait suite à un débat de longue date entre puristes, gauchistes et féministes.

« Écriture incluse » ou écriture comprend l’ajout d’une terminaison féminine à un nom afin que les deux genres soient représentés, plutôt que la forme masculine pour les hommes et les femmes.

Par exemple : « président.es » (président), Senator.rice.s (sénateurs-sénateurs) et cher·e·s lecteur·rice·s (cher lecteur -cher lecteur).

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Le langage douteux comprend :

  • iel pour remplacer les pronoms il et elle – ou lui et elle.
  • celles-là, utilisé pour les cellules et ceux – ou les deux.

La loi interdit ce genre de langage dans les lieux de travail, les publicités et les contrats, précisant que « la loi (ou les organismes de réglementation) doivent rédiger un texte en français ».

L’épouse du président français, Brigitte Macron, et l’Académie française dénoncent depuis longtemps ce qu’ils considèrent comme des « abus grammaticaux barbares ».

Il y a deux pronoms, il et elle, a déclaré Macron. « La langue est belle. Et deux pronoms, c’est bien. »

« Un obstacle à la compréhension »

Cette interdiction a été proposée par Pascale Gruny, sénatrice Les Républicains de l’Aisne, qui a refusé d’utiliser le mot « sénatrice ».

dit-elle Médias français L’écriture présente un risque pour les personnes ayant des problèmes d’alphabétisation ou des handicaps et représente une « idéologie qui peut affecter la clarté de notre langue ».

En 2021, l’Académie française a fait valoir ce point Une lettre ouverte interdit l’utilisation d’un tel langage.

« Outre le fait qu’elle est incompatible avec la langue parlée, elle impose essentiellement une seconde langue dont la complexité est pénalisante pour les personnes présentant des handicaps cognitifs comme la dyslexie, la dyspraxie ou l’apraxie.

« En fin de compte, cette tentative de rendre les choses justes renforce les inégalités ».

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Sur X (anciennement Twitter), Marine Le Pen, du Rassemblement National d’extrême droite, a soutenu l’interdiction, affirmant que la langue française est un trésor qui « doit être protégé contre la véhémence dont le langage est une autre expression vulgaire et grotesque ».

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