Dans les lieux de travail diversifiés d’aujourd’hui, de nombreuses organisations ont mis en œuvre des initiatives de diversité et d’inclusion pour favoriser un environnement inclusif et respectueux. Même si les employés reçoivent une formation pour reconnaître et combattre les préjugés ou la discrimination, il existe un écart notable entre leurs intentions déclarées et leur comportement réel.
Il est intéressant de noter que ceux qui défendent de fortes valeurs anti-préjugés pensent souvent qu’ils n’ont pas besoin de formation parce qu’ils se considèrent déjà conscients de la discrimination. Dans le cadre d’un effort de recherche conjoint mené par les chercheurs internationaux Eran Halperin, Anna Kennedy et Tamar Sagi, nous avons cherché à découvrir ce phénomène et à faire la lumière sur ses causes fondamentales. Les résultats de cette étude ont été récemment publiés dans la nature Rapports scientifiques revue.
Révéler la contradiction
Notre recherche a étudié la relation entre les valeurs anti-préjugés des individus et leur comportement lorsqu’ils sont confrontés à des situations de préjugés. En menant des études aux États-Unis et en Hongrie, nous avons cherché à comprendre pourquoi les individus qui expriment des valeurs anti-préjugés ne parviennent pas à faire face aux préjugés dans des situations réelles malgré leur hypothétique volonté de le faire.
Étonnamment, nos résultats ont révélé que les individus ayant de fortes valeurs anti-préjugés avaient tendance à surestimer leur comportement d’adaptation par rapport à ceux ayant des opinions plus biaisées, même si les taux réels d’adaptation étaient similaires.
Etude du comportement De faire face aux préjugés
Pour mieux comprendre cette disparité, nous avons mené quatre études aux États-Unis et en Hongrie (totalisant 1 116 participants), en nous concentrant sur les préjugés envers divers groupes minoritaires, notamment les Afro-Américains, les musulmans, les Latinos aux États-Unis et les Roms. En Hongrie. À l’aide d’un paradigme comportemental, nous avons mesuré le comportement d’adaptation réel des participants.
Nous avons conçu une expérience incluant une majorité de membres de la communauté participant à un jeu en ligne soigneusement préprogrammé. Les participants ont observé un joueur affichant un comportement discriminatoire à l’égard d’un membre d’une minorité, puis ont reçu un message privé contenant une déclaration biaisée, telle que « Vous ne pouvez pas faire confiance à ces foutus musulmans » ou « Ouais, vous ne pouvez faire confiance qu’aux Latinos qui ne volent pas. nos emplois. » . . La décision de confronter et de mettre fin à la discrimination incombait uniquement au participant spectateur puisque personne d’autre n’était présent pour ce message.
Motivationnel optimisme
Notre étude suggère que les individus ayant des valeurs égalitaires sont plus susceptibles d’être confrontés à des préjugés en théorie mais moins susceptibles de le faire dans des situations réelles. Étonnamment, cet effet était cohérent dans différents contextes et pays et dans tous les groupes, renforçant ainsi la généralisabilité de nos résultats.
Nous avons également cherché à expliquer cet effet et avons soutenu que les individus anti-préjugés, qui sont motivés à croire qu’ils seront confrontés à des préjugés, ont tendance à sous-estimer la force de la situation. En revanche, les individus ayant des opinions plus biaisées n’ont pas de telles motivations et ont tendance à avoir une perception plus réaliste de leur tendance à intervenir. Ainsi, l’incertitude quant à la manière d’intervenir dans la situation explique la tendance à surestimer la confrontation parmi les individus anti-préjugés (mais pas parmi ceux qui étaient plus biaisés).
Antiquités et Conclusion
En conclusion, notre recherche met en évidence la disparité entre les valeurs anti-biais des individus et leur comportement réel face aux préjugés. Nous soulignons l’importance de mesurer le comportement réel plutôt que de nous fier uniquement aux déclarations personnelles d’intentions lors de l’étude des préjugés et des comportements intergroupes.
De plus, la promotion des valeurs égalitaires ne suffit peut-être pas à elle seule à motiver les individus à lutter efficacement contre les préjugés. Les recherches futures devraient se concentrer sur la réduction du fossé entre les intentions et les comportements, et sur l’exploration de stratégies efficaces pour réduire les préjugés et promouvoir l’harmonie entre les groupes.
Nos résultats invitent les individus à réfléchir à leur comportement et à leurs motivations lorsqu’ils sont confrontés à des préjugés, encourageant ainsi une approche plus introspective de la lutte contre la discrimination. Les implications s’étendent au développement de programmes de réduction des préjugés plus efficaces, qui devraient répondre à l’incertitude comportementale et fournir aux individus les outils nécessaires pour combler le fossé entre les intentions et le comportement.
À un niveau sociétal plus large, nos recherches soulignent l’importance de mesurer le comportement réel, conduisant à des politiques et des pratiques fondées sur des preuves qui favorisent activement les interventions anti-préjugés, contribuant ainsi à l’amélioration des relations intergroupes et à une société plus inclusive.
En comprenant les complexités des comportements anti-préjugés, nous pouvons travailler à créer des lieux de travail et des communautés qui incarnent véritablement les valeurs de diversité, d’inclusion et de respect.
l’étude, « L’effet spectateur aversif où les spectateurs égalitaires surestiment les préjugés de confrontation« , publié le 29 juin 2023.
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