mai 6, 2024

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Détection d’un écho émanant du Sagittaire A* il y a 200 ans

Détection d’un écho émanant du Sagittaire A* il y a 200 ans

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De nouvelles données de X-ray Imaging Explorer (IXPE) de la NASA ont fourni la preuve que le trou noir supermassif au centre de la Voie lactée – connu sous le nom de Sagittarius A* (Sgr A*) – a traversé une période d’activité très intense. Il y a 200 ans après avoir dévoré le gaz et la poussière qui se trouvaient à sa portée. Les données IXPE, qui font écho à cette activité antérieure, sont visibles en orange sur l’image du bas. Il a été combiné avec les données de Chandra, un autre observatoire à rayons X de la NASA, vu en bleu, qui ne montre que la lumière directe du centre galactique. L’image du haut est une vue plus large du centre de la Voie lactée obtenue par Chandra. Crédit : NASA/CXC/SAO/IXPE

Une équipe internationale de scientifiques a découvert que Sagittarius A* (Sgr A*), le trou noir supermassif au centre de la Voie lactée, est sorti d’une longue période de quiescence il y a environ 200 ans.

L’équipe, dirigée par Frédéric Marin, chercheur au Centre national de la recherche scientifique de l’Observatoire astronomique de Strasbourg (CNRS/Université de Strasbourg), a révélé le réveil passé de cet objet géant, quatre millions de fois plus massif que le soleil. Leurs travaux ont été publiés dans nature Le 21 juin.

En un an au début du XIXe siècle, le trou noir a dévoré les corps cosmiques qui s’en approchaient un peu trop, avant d’entrer à nouveau dans un état de repos. Aucun effet n’a été ressenti sur Terre, puisque la distance entre Sgr A* et notre planète est très grande (environ 2 milliards de fois la distance de la Terre au Soleil). Cependant, l’écho de rayons X détecté, qui a été émis il y a environ 200 ans, révèle que l’intensité d’origine était au moins un million de fois supérieure à celle actuellement émise par Sgr A*.

Pour avoir une idée de l’augmentation de l’intensité de l’émission de rayons X lorsque le trou noir sortait de son état de repos, c’est comme si un seul ver luisant caché dans une forêt devenait soudainement aussi brillant que le soleil. Ces résultats expliquent pourquoi les nuages ​​moléculaires galactiques près de Sgr A* brillent plus que d’habitude : parce qu’ils réfléchissent les rayons X émis par Sgr A* il y a 200 ans.

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Pour mener leurs recherches, les scientifiques ont utilisé le satellite IXPE (Imaging X-ray Polarimetry Explorer) de la NASA, qui était, pour la première fois, capable de détecter la polarisation de cette lumière X avec une grande précision et également d’en localiser la source, ce qui s’était auparavant avéré impossible. Au lieu d’une boussole, la lumière polarisée des rayons X pointe directement vers sa source, Sgr A*, bien que cette dernière soit maintenant presque éteinte. Les scientifiques poursuivent leurs travaux sur Sgr A* pour tenter de déterminer les mécanismes physiques nécessaires à la transition d’un trou noir d’un état calme à un état actif.

Regardez la vidéo ci-dessous pour entendre une sonication par écho-détection émise par Sgr A* il y a 200 ans :

L’écho émis lors de l’éruption de Sgr A* (hors de l’image) balaie un cercle sur l’image du centre galactique. La luminosité des sources de rayonnement (ou échos, pour IXPE) est convertie en un spectre acoustique, 51 octaves en dessous des fréquences vraies (52 octaves pour l’écho). Crédit : NASA/CXC/SAO/IXPE

Plus d’information:
Frédéric Marin et al, Preuve de polarisation des rayons X pour une flamme de Sgr A* vieille de 200 ans, nature (2023). DOI : 10.1038/s41586-023-06064-x. www.nature.com/articles/s41586-023-06064-x. sur arXiv: arxiv.org/abs/2304.06967

Informations sur la revue :
nature


arXiv