La jeune génération de travailleurs canadiens a une longue liste de valeurs et de besoins de vie qui ne sont pas satisfaits par de nombreuses grandes villes, selon un nouveau rapport.
Les membres de la génération Z – qui comprennent les personnes nées entre 1997 et 2012 – sont les dernières personnes âgées de 18 à 26 ans à entrer sur le marché du travail.
Ces jeunes donnent la priorité au coût de la vie, à l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée et à l’accès à la santé mentale. Selon une analyse de Point2, de nombreuses villes ne répondent pas à ces critères.
L’étude publiée vendredi par la foncière, Il classe 50 des plus grandes municipalités du Canada à l’aide de 35 paramètres répartis dans quatre catégories, notamment : Démographie, éducation, économie, immobilier, société, environnement, santé et bien-être.
« De la sécurité financière et de l’indépendance à l’accès plus facile aux services de santé mentale, les jeunes de la génération Z savent ce qu’ils veulent et ont moins peur de le demander que n’importe quelle génération précédente », indique le rapport. « Ils sont également moins susceptibles de faire des compromis : les Millennials sont devenus plus « gentils à avoir » que la génération Z. »
Point2 a compilé les données des rapports du recensement de 2021 de Statistique Canada et des rapports municipaux sur la communauté.
Les données montrent que les villes qui répondent le plus aux besoins des jeunes générations sont moins peuplées et plus éloignées des centres urbains mal classés en raison du coût de la vie élevé, des logements inabordables et du faible accès à la santé mentale.
Quelle ville est prête pour la génération Z ?
St. John’s, dans le New Jersey, a été classée ville « la plus prête » pour la prochaine génération avec une note de 64,90 sur 100.
C’est une « ville star » parmi les besoins de la jeune génération, toutes catégories confondues, qui « incarnent le style de vie idéal de la génération Z », indique le rapport.
La ville de la côte Est a un coût de la vie mensuel inférieur de 1 600 $ et se classe en bonne place dans la catégorie de santé mentale pour les enfants âgés de 12 à 34 ans.
Selon le rapport, l’achat d’une maison à Saint John est relativement peu coûteux comparativement à d’autres villes du Canada.
Cependant, la municipalité a perdu des points en ce qui concerne la plus faible proportion de Canadiens de la génération Z résidant dans la communauté (17,16 %) et la plus faible proportion du revenu médian de la génération (28 075 $).
« La possibilité d’utiliser l’argent qu’ils gagnent pour poursuivre leurs rêves d’accession à la propriété ainsi que leurs petits rêves quotidiens crée le genre de sécurité mentale et de confort dont la génération Z sait qu’ils sont indispensables à une vie bien vécue », indique le rapport. Le reste des 10 principales villes accueillant la génération Z sont situées presque exclusivement au Québec, selon les données.
« Le Québec est l’endroit idéal pour les jeunes professionnels âgés de 18 à 26 ans… avec les scores les plus élevés dans des catégories telles que le revenu médian, le coût de la vie, l’accès aux soins de santé (notamment aux services de santé mentale) et la proportion de jeunes propriétaires. » lit-on dans le rapport. .
La ville de Québec arrive au deuxième rang avec une note de 64,73 sur 100.
À l’instar de Saint John, la ville de Québec a un faible coût de la vie mensuel de 1 404 $ et un score de santé mentale « très bon » ou « excellent ».
Elle se classe également mieux que la plupart des villes en ce qui concerne le rapport prix/revenu de l’immobilier.
La ville de Québec a perdu des points quant au plus faible pourcentage (15,34) de jeunes résidant dans la municipalité.
Lévis, Sherbrooke, Trois-Rivières, Saguenay, Gatineau, Montréal et Terrebonne Que ont tous obtenu des notes entre 63,49 et 56,9, complétant le top neuf.
Toutes les municipalités de la liste ont un faible coût de la vie mensuel, un faible rapport prix de l’immobilier/revenu et une note élevée en matière de santé mentale.
Régina, Saskatchewan. Elle s’est classée dixième sur la liste avec une note de 56,59 sur 100.
La ville des Prairies a l’un des revenus médians après impôt les plus élevés pour les jeunes Canadiens, soit 32 688 $. Le coût de la vie mensuel est également faible, environ 1 489 $.
Selon le rapport, Regina est l’une des villes où le ratio prix des maisons/revenu est le plus bas au Canada.
Cependant, la municipalité a perdu des points en raison d’un score de santé mentale plus faible et d’une plus faible proportion de résidents faisant partie de la génération Z.
Des petites villes qui plaisent à la génération Z
La majorité des villes en tête de liste ont une population de moins de 500 000 habitants, ce qui, selon le rapport, pourrait être un facteur d’une société plus interconnectée ou indiquer une migration loin des centres urbains.
« Les grandes villes risquent de perdre du terrain à moins qu’elles n’avancent dans des domaines non négociables pour la jeune génération de travailleurs qui rejoignent lentement le marché », indique le rapport.
Bien que des villes comme Vancouver et Edmonton se classent au premier rang en termes de revenu médian et que Toronto se classe plus haut en termes d’adoption du travail à distance, les villes ont globalement reçu un faible score.
« Bien qu’aucune des 50 plus grandes villes du Canada ne réponde parfaitement aux attentes de la génération Z, de nombreuses villes font de grands progrès pour devenir des destinations idéales pour la nouvelle génération », ont déclaré les analystes de Point2 à CTVNew.ca dans un courriel. « Même si la perfection est encore loin, il y a certainement des prétendants prometteurs dans le mix. »
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