Plusieurs systèmes de l'État français ont été touchés par des cyberattaques d'une « gravité sans précédent », a déclaré lundi le cabinet du Premier ministre Gabriel Atal, tout en insistant sur le fait que le gouvernement avait réussi à en contenir l'impact.
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« Plusieurs services ministériels ont été visés » depuis dimanche, « avec des moyens techniques familiers mais avec une intensité sans précédent », a indiqué le cabinet d'Atal, sans fournir davantage de précisions sur les cibles.
Une source sécuritaire a déclaré à l'AFP que les attentats n'étaient « pour l'instant pas attribués à la Russie » par ceux qui soutiennent Paris depuis son invasion de l'Ukraine.
L'équipe du Premier ministre a déclaré qu' »une situation de crise a été mise en place pour déployer des contre-mesures », ce qui signifie que « l'impact de ces attaques a été réduit sur la plupart des services et l'accès aux sites Internet de l'État a été rétabli ».
Des services spéciaux, dont l'Agence de sécurité de l'information ANSSI, « appliquent des mesures de filtrage jusqu'à la fin des attaques ».
La dernière cyberattaque qui frappe la France intervient après que le conseiller à la sécurité d'Atal a averti la semaine dernière que les Jeux olympiques de Paris et les élections européennes de cet été pourraient être des « cibles importantes ».
Par ailleurs, le ministre de la Défense Sébastien Lecornu a déclaré le mois dernier que la Russie devait renforcer ses défenses contre « le sabotage et les cyberattaques », dans une note interne à l'AFP indiquant que son ministère figurait en tête de la liste des cibles de Moscou.
(AFP)
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