mai 3, 2024

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Voir une comparaison des images de Hubble et Webb

Voir une comparaison des images de Hubble et Webb

Il peut ne pas sembler évident pourquoi les astronomes ont besoin de tant de télescopes spatiaux puissants différents. Est-il certain qu’un télescope plus puissant soit meilleur qu’un moins puissant ? Alors pourquoi y a-t-il plusieurs télescopes différents en orbite, soit autour de la Terre, soit autour du Soleil ?

La réponse tient à deux facteurs principaux. L’un est le champ de vision du télescope, ce qui signifie quelle partie du ciel il regarde. Certains télescopes sont utiles pour observer de vastes zones du ciel avec moins de détails, servant de télescopes d’étude pour localiser des objets pour une enquête plus approfondie ou pour observer l’univers à grande échelle – comme la mission Euclid récemment lancée. D’autres, comme le télescope spatial Hubble, examinent en détail de petites régions du ciel, ce qui est utile pour étudier des objets spécifiques.

Un autre facteur important pour les télescopes spatiaux est la longueur d’onde dans laquelle ils fonctionnent. Hubble et le télescope spatial James Webb sont tous deux utilisés pour étudier des objets comme les galaxies, mais ils le font à des longueurs d’onde différentes. Hubble fonctionne principalement dans la longueur d’onde visible de la lumière, comme les yeux humains, tandis que Webb fonctionne dans l’infrarouge. Cela signifie qu’ils peuvent voir différents aspects des mêmes choses.

Pour illustrer comment cela fonctionne dans la pratique, une nouvelle comparaison montre la même cible, la galaxie NCG 3256, vue à la fois par Webb et Hubble.

L’étrange galaxie NGC 3256 domine cette image du télescope spatial NASA/ESA/CSA James Webb. Située à environ 120 millions d’années-lumière dans la constellation de Phella, cette galaxie de la taille de la Voie lactée réside dans le superamas Hydra-Centaurus. ESA/Webb, NASA et ASC, L. Armus, A. Evans

Cette image Web montre les vrilles de poussière et de gaz qui composent les bras de cette galaxie. Lorsque de nouvelles jeunes étoiles naissent de la poussière et du gaz, elles libèrent un rayonnement qui frappe les grains de poussière qui les entourent, faisant briller cette poussière dans l’infrarouge. Les jeunes étoiles brillent également dans la longueur d’onde infrarouge, les régions les plus brillantes indiquant des foyers de formation d’étoiles.

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L’étrange galaxie NGC 3256 occupe le devant de la scène dans cette image du télescope spatial Hubble de la NASA/ESA. Cette galaxie déformée est l’épave d’une collision frontale entre deux galaxies spirales qui s’est probablement produite il y a 500 millions d’années, et est remplie d’amas de jeunes étoiles formées à la suite de la collision du gaz et de la poussière des deux galaxies. Agence spatiale européenne/Hubble, NASA

L’image de Hubble montre la même galaxie mais vue à une longueur d’onde différente, prise à l’origine en 2018. Alors que la vision infrarouge de Webb permet de regarder à travers les nuages ​​de poussière, dans la gamme de lumière visible que Hubble travaille dans la poussière, crée des filaments sombres qui bloquent la lumière. La galaxie est beaucoup plus brillante dans l’infrarouge que dans la longueur d’onde visible, mais à cette distance, vous pouvez voir plus clairement que la galaxie a en fait deux centres, ou noyaux, résultat de la fusion de deux galaxies.

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