La France voit les projecteurs olympiques comme une opportunité de mettre en valeur son secteur cinématographique en pleine croissance

L’augmentation de la capacité des studios et des installations à grande échelle plus ambitieuses – en région parisienne et dans tout le pays – est un élément clé du plan France 2030.

La France est en passe de livrer deux douzaines de studios d’ici 2024 avec des développements phares dont TSF Backlot 77. L’installation tentaculaire, construite sur le site d’une ancienne base aérienne à 38 milles à l’est de Paris, desservira les Parisiens. Façades de rue et plusieurs collections permanentes couvrant différents quartiers et styles architecturaux.

Le backlot sera mis en service l’été prochain, quelques semaines avant les Jeux olympiques d’été, présentant une facette de Paris au monde tout en réduisant la production dans d’autres quartiers (souvent emblématiques) de la ville. La Commission Municipale de Tournage n’a pas perdu de temps auprès du Film Paris Région et du National Film France ; Entre juin et septembre, ils proposeraient un ersatz de capital comme l’une des nombreuses solutions une fois que certaines parties de Paris seraient confrontées à une crise de production.

« [The games] Cela nous donne une formidable opportunité de mettre en valeur l’ensemble de notre environnement et de mettre en lumière l’ensemble du pays. [and] Pour faire passer le message que la France entière est ouverte aux tournages », déclare Daphné Lorra, directrice de Film France.

Plus près de la capitale, Montjoy Studios transforme actuellement un site hors de la ville en un site à l’échelle
Immeuble parisien. Orné d’extérieurs haussmanniens, d’ascenseurs fonctionnels, de logements pour les domestiques et d’un appartement entier de 2 690 pieds carrés, le complexe de production devrait permettre à la foule de pénétrer dans l’espace densément peuplé après l’extinction de la flamme olympique. D’autres studios à travers le pays possèdent déjà des intérieurs d’hôpitaux, de manoirs, de prisons et de commissariats de police, tandis que des installations telles que Dark Matters en dehors de Paris et Provence Studios à côté de Marseille ont investi dans des décors virtuels.

Accueil de « La Reine Serpent » et « La Nonne II », Provence Studios, basé à Martigues, propose plusieurs scènes sonores, un backlot et ouvrira une nouvelle installation de 3 500 mètres carrés l’année prochaine. Dans l’espoir d’attirer l’attention des producteurs parisiens et de les attirer vers des climats plus chauds, la commission du cinéma d’Occitanie a récemment lancé « Un air de Paris » (traduit par « Un air de Paris » ou mieux encore, « Une touche parisienne »). Accessible via un portail Web du même nom, le projet propose un portefeuille de sites dans les villes du sud de la France de Montpellier et Sète et autour de Paris.

« On peut trouver des solutions dans le sud de la France », estime Marin Rosenstiel, responsable de la Commission du cinéma d’Occitanie. « On ne va pas recréer l’intégralité des Champs-Elysées, mais si vous êtes un couple discutant sur une terrasse, on peut tourner ici et ensuite terminer le film en VFX déjà à moindre coût. On est dans le cinéma – et cela signifie que notre métier est une illusion. »

L’année dernière, la Commission Occitanie a accueilli la série Netflix « All the Light We Can’t », recréant la libération de Saint-Malo en 1944 dans un village médiéval enclavé à 850 kilomètres de là. Quelques mois plus tard, le quartier accueillait la série AMC « Monsieur Spade » pour ses 10 premiers jours de tournage. Au lieu de cela, la production a été suspendue pendant trois mois ; Une grande partie de la série a été tournée sur place et s’est appuyée sur les studios V de France Télévision à Ventergues, à proximité, utilisant le centre de Montpellier comme camp de base.

Cette expérience reflète et affine l’objectif plus large de l’industrie consistant à créer des centres de fabrication à service complet à travers le pays. En Occitanie, V Studio et Pics Studio, basés à Montpellier, ont tous deux reçu le soutien de France 2030 et ont mis en place des plans d’expansion ambitieux, tandis que l’industrie locale des effets visuels continue de se développer avec des maisons ouvrant des bureaux locaux comme le Yard.

Rosenstiel estime donc qu’en attirant les projets internationaux avec l’air de Paris, combiné aux attraits naturels qui font du sud de la France une destination pérenne et à la capacité urbaine de Montpellier à accueillir une main d’œuvre nombreuse, Rosenstiel estime que sa région peut les attirer. .