mai 3, 2024

BreaGeek News

Obtenez toutes les dernières nouvelles et rapports sur la FRANCE ici. Manchettes, politique et culture françaises sur une chaîne d'information

Critique : Le film français Floride met en scène un père têtu qui perd la tête

Critique : Le film français Floride met en scène un père têtu qui perd la tête

Contenu de l'article

fluorure

✮✮✮1/2
Dirigé par: Philippe Le Guay
championnat: Jean Rochefort, Sandrine Keberlein, Laurent Lucas, Clément Métier
Durée de fonctionnement : 110 minutes

Il existe de nombreuses raisons de regarder Floride du scénariste-réalisateur français Philippe Le Guay. Dans un monde cinématographique dominé par des histoires centrées sur de beaux jeunes hommes, ce drame poignant met en lumière un homme excentrique de 81 ans. C'est un plus.

Contenu de l'article

C'est également un déclic qui trouvera un écho auprès de ceux d'entre nous qui ont consacré beaucoup de temps à relever les défis liés à l'aide à nos parents vieillissants.

Mais la vraie raison pour laquelle vous devriez voir Floridian est la brillante performance de l'acteur Jean Rochefort, 85 ans. Il n'est pas forcément connu des cinéphiles qui n'ont pas passé les dernières décennies à regarder des films français, même si vous le reconnaîtrez peut-être si vous avez vu le documentaire populaire Lost in La Mancha. Il s'agit du film sur la tentative ratée du réalisateur Terry Gilliam de filmer le projet L'Homme qui a tué Don Quichotte. Gilliam a choisi Rochefort dans le rôle de Quichotte dans le film, qui n'a jamais été produit en raison de plusieurs problèmes.

Rochefort est tout simplement époustouflant en Floride, dans le rôle de ce vieil homme dont l'esprit s'effondre chaque jour. Au début, nous pensons qu'il va bien car il devient clair qu'il fait semblant de souffrir d'une certaine forme de démence, juste pour tourmenter les gens autour de lui.

READ  Bath revient par derrière pour vaincre Bristol incontrôlé alors que les cartons rouges et jaunes volent

Mais peu à peu, on se rend compte qu'il est vraiment en mauvais état, perdant la mémoire et, parfois, la compréhension de la réalité. Il peut être un monstre pour les autres, notamment pour sa fille Carol (Sandrine Kaeberlein), qui souffre depuis longtemps, qui subit la plupart de son comportement épouvantable.

Contenu de l'article

Jean Rochefort et Sandrine Keberlein dans le film français Floride. Photographie par Métropole Films

Il la rabaisse et l'insulte et se donne pour objectif dans la vie de refuser de suivre les plans qu'elle fait pour lui. Votre réaction instinctive est donc de détester Claude, mais d'une manière ou d'une autre, Rochefort nous fascine même lorsqu'il fait les choses les plus indésirables.

Basé sur la pièce du père, il dépeint une situation classique que beaucoup reconnaîtront. Carol veut payer des gens pour aider Claude car il compte continuer à vivre dans sa belle villa à la campagne près d'Annecy et il insiste sur le fait qu'il n'a pas besoin d'aide.

Robin (Clément Métayer), le fils adulte de Carol, vient parfois passer la nuit pour surveiller son grand-père, et peut-être que la personne la moins amusée par les dégâts que le vieil homme fait à tout le monde est l'ami de Carol, Thomas (Laurent Lucas).

Le titre vient du fait que Claude est obsédé par le Sunshine State. Il insiste pour ne lui servir que du jus d'orange de Floride et parle constamment de son autre fille, Alice, qui, selon lui, vit là-bas. La vérité est qu'Alice est décédée il y a neuf ans, un fait que son père refuse de reconnaître.

READ  Un esprit de luxe français moderne pour une nouvelle génération de buveurs de Cognac

Tout au long du film, le film passe à des scènes de lui dans l'avion pour la Floride.

Le portrait de la lutte acharnée émotionnelle entre Claude et sa fille Carole est bien géré par Le Guay, et Rochefort et Kiberlain donnent tous deux de solides performances. Mais aucun des autres personnages n’est aussi bien développé, en particulier Robin, le fils de Thomas et Carol. Mais l’essentiel est sans doute cette relation tendue entre père et fille, minutieusement écrite. Le film dépeint la frustration des deux côtés, mais aussi l’amour qui finit par triompher de leurs différences les plus amères.

bkelly@montrealgazette.com

twitter.com/brendanshowbiz

Partagez cet article sur votre réseau social