Publié le : Modifié:
Athènes (AFP) – Au début d’une visite officielle à Athènes, le chancelier allemand Olaf Scholz a rejeté jeudi les revendications turques de souveraineté sur les îles grecques.
S’adressant au quotidien grec Ta Nea avant une réunion officielle avec le Premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis, Scholz a déclaré qu’il était « inacceptable » qu’un pays de l’OTAN remette en cause la souveraineté d’un autre membre.
Il a critiqué les « menaces militaires plus ou moins voilées » contre la Grèce par le président turc Recep Tayyip Erdogan et ses hauts responsables ces derniers mois.
La Grèce et la Turquie, membres de l’alliance de défense de l’OTAN dirigée par les États-Unis, se disputent depuis des années les frontières maritimes et les droits d’exploration énergétique dans la mer Égée et la Méditerranée orientale.
Lors de sa première visite en Grèce en tant que chancelier, Scholz a exhorté jeudi les deux États à résoudre leurs différends « par la négociation et sur la base du droit international ».
Erdogan a récemment accusé la Grèce d' »occuper » les îles de la mer Égée, qui ont été réglées par des traités adoptés après la Première Guerre mondiale.
En réponse, la Turquie accuse Athènes de mener des centaines de frappes militaires illégales sur les îles.
Le mois dernier, les États-Unis ont déclaré que la souveraineté grecque n’était pas mise en doute après qu’Ankara s’est opposée au stationnement de véhicules blindés grecs sur les îles de Lesbos et de Samos.
© 2022 AFP
« Érudit en médias sociaux. Adepte des voyages. Fanatique de la nourriture. Joueur primé. Étudiant indépendant. Introverti professionnel. »
More Stories
Macron reçoit le président chinois Xi Jinping dans les Pyrénées françaises
La France se joint à la Chine pour condamner les plans offensifs d’Israël à Rafah, éloignant la puissance européenne des États-Unis sur des questions clés.
BANGKOK POST – La coopération en matière de soft power est la base des négociations avec la France