Des poteaux électriques de lignes électriques à haute tension sont visibles à Bouchain, en France, le 1er août 2023. REUTERS/Pascal Rossignol/Photo d’archives Obtenez les droits de licence
LUXEMBOURG, 17 octobre (Reuters) – La position sur la compétitivité future de l’industrie entre la France et l’Allemagne sera un point central des discussions lors de la réunion des ministres européens de l’énergie mardi à Luxembourg, ont déclaré des diplomates européens.
La Commission européenne a proposé de réviser les règles régissant les marchés de l’électricité du bloc en mars de cette année, après que l’Europe ait connu des prix de l’énergie record en 2021 et 2022. Les nouvelles règles visent à protéger les consommateurs des marchés volatils des combustibles fossiles, caractérisés par une plus grande volatilité à long terme. Contrats à prix fixe.
Cependant, sa progression vers une législation est freinée par un désaccord centré sur le contenu d’un seul article – 19b.
L’article décrit comment les aides d’État peuvent être utilisées pour financer des projets énergétiques. Berlin craint que la France, avec son vaste parc nucléaire, puisse attribuer de tels contrats à son parc nucléaire existant – et utiliser ensuite les revenus excédentaires de ces contrats pour subventionner les industries.
L’Allemagne, moteur économique de l’Europe, est au bord de la récession après avoir perdu l’accès à l’approvisionnement abondant en gaz russe bon marché dont elle bénéficiait depuis des années. Berlin s’attend à ce que l’économie se contracte de 0,4% cette année alors que sa production industrielle continue de diminuer.
Les autres États membres sont divisés. Les pays d’Europe centrale et orientale, qui ont leur propre prolifération nucléaire, soutiennent la France. La Belgique, le Danemark, le Luxembourg, l’Autriche et d’autres sont derrière l’Allemagne.
Les deux parties ont présenté plusieurs options depuis juin. L’Espagne, qui assure la présidence de l’UE jusqu’à la fin de l’année, a tenté de trouver un compromis et a suggéré à un moment donné de supprimer complètement l’article 19b.
Les ministres discuteront de la dernière version de la semaine dernière, dans laquelle l’Espagne a révisé son plan pour « concentrer son champ d’application sur des programmes de soutien direct des prix pour les investissements dans de nouvelles installations de production d’électricité », le parc nucléaire français actuel étant inéligible.
Les diplomates européens ont déclaré qu’ils chercheraient une solution au niveau présidentiel, mais les discussions entre le président français Emmanuel Macron et le chancelier allemand Olaf Scholz la semaine dernière n’ont pas donné de résultats concrets.
Reportage de Julia Payne et Kate Abnett; Montage : Christina Fincher
Nos normes : Principes de confiance de Thomson Reuters.
« Érudit en médias sociaux. Adepte des voyages. Fanatique de la nourriture. Joueur primé. Étudiant indépendant. Introverti professionnel. »
More Stories
La botte d’Hendricks scelle une grande victoire des Lions en France
Bruxelles veut poursuivre un accord commercial avec l’Amérique latine malgré les objections françaises
Le français Saint-Gobain à la recherche de nouvelles acquisitions dans le cadre d’une démarche de développement durable