mai 4, 2024

BreaGeek News

Obtenez toutes les dernières nouvelles et rapports sur la FRANCE ici. Manchettes, politique et culture françaises sur une chaîne d'information

L’étude a révélé que les individus psychopathes ont du mal à reconnaître et à réagir aux émotions dans la musique

L’étude a révélé que les individus psychopathes ont du mal à reconnaître et à réagir aux émotions dans la musique

De nouvelles recherches ont été publiées dans Perception et émotion Il a étudié la possibilité que les traits psychopathiques inhibent la capacité d’une personne à ressentir ou à identifier des émotions dans la musique. Les résultats indiquent, comme prévu, que les individus présentant des traits psychopathiques sont moins susceptibles d’identifier correctement les émotions véhiculées dans la musique. Cette recherche fournit des preuves supplémentaires des défis que les personnes présentant des traits psychopathiques peuvent rencontrer pour reconnaître et ressentir des émotions.

Les recherches antérieures explorant la relation entre les traits psychopathiques et l’émotion se sont principalement concentrées sur les signaux faciaux, ce qui sous-estime la complexité de la communication émotionnelle. Néanmoins, la musique peut susciter de fortes réponses émotionnelles et représente un stimulant prometteur pour étudier les différences dans le traitement émotionnel individuel. La psychopathie, qui se caractérise par des traits de personnalité et de comportement extrêmes, est associée à des difficultés à reconnaître et à répondre aux signaux émotionnels.

La nouvelle recherche examine si les traits psychopathiques sont liés à des différences dans la reconnaissance et la résonance de la musique émotionnelle. Les auteurs ont émis l’hypothèse que les personnes ayant des niveaux plus élevés de traits psychopathiques auraient des difficultés à reconnaître et à faire résonner les signaux émotionnels dans la musique, car ces personnes présentent souvent des déficits de traitement émotionnel.

L’équipe de recherche a mené deux expériences, chacune avec deux échantillons indépendants recrutés via Mechanical Turk et Cloud Research d’Amazon. Le premier essai comprenait 393 adultes, tandis que le deuxième essai comprenait 378 adultes. Les participants ont effectué une tâche d’écoute d’émotions musicales en ligne qui consistait à écouter 21 morceaux de musique véhiculant des sentiments de calme, de tristesse ou de peur. Après chaque clip, les participants ont noté l’intensité de l’émotion véhiculée et leur réponse émotionnelle au clip.

READ  Avec la nouvelle éruption de COVID-19, les responsables de l'Oregon disent qu'il s'agit désormais d'un « virus bénin » dans la plupart des cas

Les traits psychopathiques ont été mesurés à l’aide de l’auto-évaluation de la psychopathie – la forme abrégée. L’évaluation couvre divers aspects de la psychopathie, y compris la manipulation interpersonnelle, la cruauté, l’égocentrisme et le comportement antisocial. Les participants à l’expérience 2 ont également rempli un questionnaire qui collectait des données sur la fréquence à laquelle ils écoutaient de la musique et les émotions qu’ils pensaient que cela pouvait transmettre qu’ils ressentaient en écoutant de la musique.

L’analyse des données indique que les individus ayant des niveaux plus élevés de traits psychopathiques avaient des difficultés à reconnaître et à faire résonner les émotions véhiculées par la musique. Plus précisément, ces personnes avaient une précision moindre dans l’identification du contenu émotionnel des clips musicaux et ont signalé des réponses émotionnelles plus faibles aux clips. Les résultats étaient cohérents dans les deux essais et n’étaient pas affectés par des facteurs démographiques tels que l’âge, le sexe ou la race.

« Ces différences étaient particulièrement fortes en réponse à la musique effrayante et à la musique au tempo lent », ont écrit les auteurs.

L’équipe de recherche suggère que les difficultés à reconnaître et à faire résonner les émotions véhiculées par la musique peuvent refléter des déficits plus larges dans le traitement émotionnel caractéristique de la psychopathie. Les auteurs notent également que l’étude a des implications importantes pour l’utilisation de la musique dans les interventions thérapeutiques, car les individus présentant des traits psychopathiques peuvent ne pas bénéficier d’interventions basées sur la musique en tant qu’individus sans ces traits.

Cependant, l’étude présentait également certaines limites dont il faut tenir compte. Premièrement, l’étude s’est appuyée sur des mesures d’auto-évaluation des traits psychopathiques, qui peuvent être sujettes à des biais et peuvent ne pas refléter avec précision le véritable niveau de psychopathie dans l’échantillon. Deuxièmement, l’étude a été menée en ligne, ce qui peut avoir introduit des sources supplémentaires de diversité et de bruit dans les données. Il est également important de noter que l’étude a examiné les tendances psychopathiques, ce qui est différent de l’étude des personnes diagnostiquées avec une psychopathie clinique (trouble de la personnalité antisociale).

READ  Les chercheurs étudient les effets à long terme de COVID, y compris l'odeur déformée et la langue élargie

Néanmoins, l’étude fournit des informations importantes sur la relation entre les traits psychopathiques et le traitement émotionnel dans le contexte de la musique. Les résultats suggèrent que les personnes présentant des traits psychopathiques élevés peuvent avoir des difficultés à reconnaître et à faire résonner les émotions véhiculées par la musique, reflétant des déficits plus larges dans le traitement émotionnel. L’étude a des implications importantes pour l’utilisation de la musique dans les interventions thérapeutiques et souligne la nécessité de poursuivre les recherches pour mieux comprendre les déficits émotionnels associés à la psychopathie.

l’étude, « « Mais pas la musique » : traits psychopathiques et difficultés à reconnaître et à faire résonner les émotions dans la musiqueR.C. Blight, C. Jones, S. Chow, MW Flume, J. Steinberg, J. Daley, N. Corbett, C. Newman et R. Waller.