mai 1, 2024

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L’abondance des bistrots français est-elle fausse ou merveilleuse ?  La faute à Balthazar

L’abondance des bistrots français est-elle fausse ou merveilleuse ? La faute à Balthazar

Il semble que de nouveaux bistros français ouvriront à Sydney aussi rapidement que l’on peut dire des steaks frites. The Mouth dit : Blâmez les réseaux sociaux, le mentor new-yorkais de Balthazar et son chef connaisseur d’Instagram.

Nous savons comment cela s’est produit (Britannia Rule !), mais étant donné l’abondance de « bistros français » installés à Sydney, un voyageur temporel pourrait soupçonner que c’est le bon vieux capitaine Jean Laperouse qui « a atteint le Premier ministre ».

The Mouth soupçonne que les médias sociaux sont responsables de beaucoup de choses aujourd’hui.

En particulier, dans ce cas, la présence sur Instagram du restaurateur new-yorkais Keith McNally dont le fil (pour ainsi dire) tourne en grande partie autour des hauts et des bas, des drames et des hijinks de Balthazar, son bistro français dans le SoHo de Manhattan.

McNally a un culte d’environ 114 000 personnes, et ses reportages sur la vie en coulisses, y compris les scandales des célébrités, sont devenus un visionnage incontournable.

Balthazar Keith McNally. Photo : Instagram

En effet, Balthazar est génial.

La dernière fois que nous étions à Manhattan, nous sommes arrivés en tant que visiteurs et avons perdu une nuit entière à cause des 75 tours français et des steaks dans une salle à manger pleine de locaux qui, contrairement aux Sydneysiders, ne semblent pas avoir de séance de réveil à 5 ​​heures du matin (heure du Pacifique).

La vraie affaire : le steak frites Balthazar. Photo : Instagram

Mais emprunter un broyeur pour s’acheter un grill Josper et des conneries françaises à vomir sur le mur ne fait pas un Keith McNally.

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C’est comme si un gars emmenait un étudiant en voix off du NIDA passer une nuit et pensait qu’il était Errol Flynn qui rafraîchissait tout Hollywood, ou un quarterback de Cleveland portant une chemise hawaïenne claquant des margaritas P&O Cruise et pensant qu’il était Jimmy. Buffett (RIP).

Bien sûr, ceux qui ont une longue mémoire diront que Sydney a toujours eu une forte influence française et se souviendront avec tendresse de l’ère Punk/Pecas/Balzac.

Mais toute cette époque parlait d’une époque différente lorsqu’il s’agissait de cuisine française classique dirigée par des chefs qui reconnaissaient Marco Pierre White et Raymond Blanc, et non de « groupes » hôteliers qui ont décidé que les bistrots étaient à l’honneur cette année.

Non pas que tout cela soit nécessairement une mauvaise chose.

En fait, comme l’a dit un ami qui a récemment passé une semaine terrible et ridicule en Nouvelle-Calédonie, Sydney a une meilleure nourriture en tant que membre du Commonwealth que nous aurions eu si La Pérouse avait planté le drapeau tricolore en premier.

Mais cela suggère que la restauration en ville évolue comme le reste de la ville : plus corporative, plus homogène, avec moins de place pour la personnalité et la bizarrerie.

– The Mouth est un critique anonyme et libre d’esprit qui trace sa propre voie à Sydney et au-delà..

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