mai 2, 2024

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La nouvelle farce de science-fiction de Netflix est un mauvais épisode de Black Mirror

Si tu étais pour décrire le travail du cinéaste français Jean-Pierre Jeunet en un mot, ce serait amusement. Les visuels loufoques et l’humour burlesque de Jeunet rappellent les dernières ondulations fantaisistes de la Nouvelle Vague française. Dans ses travaux précédents, comme la comédie noire surréaliste épicerie fine ou manic pixie dream girl manifesto Amélie, ses visuels correspondaient parfaitement au sujet. Lorsqu’il s’est essayé à la science-fiction en Résurrection extraterrestreil a été retenu par le scénario de Joss Whedon et la machine à succès.

Mais en Gros bug, maintenant en streaming sur Netflix, la combinaison des deux s’avère être sa perte. Alors que Jeunet pouvait faire un film de science-fiction ou une farce comique, Gros bug prouve que faire les deux à la fois est trop ambitieux.

Il est rare de voir une farce classique aujourd’hui. Alors que les malentendus sauvages étaient partout sur les écrans dans des classiques comme Certains l’aiment chaud ou Arsenic et vieille dentelle, seule la comédie romantique ou la parodie occasionnelle est encore assez courageuse pour revendiquer le label. Mais Bigbug les étreintes de la farce ne sont pas le problème du film ; le réglage est.

Gros bug se déroule en 2045, où des robots domestiques aident aux tâches ménagères allant de l’éducation des bébés à la cuisine. C’est la vision du futur que vous verriez dans les cartes postales des années 1960, mais en dehors des lois manucurées et des sas de haute technologie, un bouleversement politique se produit. Les robots « Yonyx » cherchent à conquérir le monde, et le contrôle de ces aides domestiques est l’approche parfaite.

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Dans des circonstances artificielles, un groupe de personnes est pris au piège dans une maison : la collectionneuse de livres et écrivain amateur Alice, son ex-mari Victor, sa fiancée Jennifer, la fille adoptive d’Alice et Victor Nina, la voisine loufoque d’Alice Françoise, l’intrigant rendez-vous d’Alice Max et son fils adolescent Leo sont tous retenus en otage par des robots rebelles.

Les robots, au courant du plan du Yonyx pour remplacer les humains, essaient de comprendre ce que signifie être humain. Est-ce de l’empathie ? Sens de l’humour? Toutes leurs tentatives aboutissent lorsqu’un membre du Yonyx envahit la maison et tente de redresser la situation.

C’est en partie comédie, en partie commentaire culturel et en partie thriller de science-fiction. Si Gros bug n’était que deux, cela pourrait donner à la fois l’attention qu’ils méritaient, mais dans l’état actuel des choses, chaque élément semble tiré d’un autre film. La comédie est directement issue de farces de science-fiction européennes moins sérieuses comme GORRA ou Vacances en mars. Il y a aussi quelques jeux de mots qui se perdent dans la traduction, une caractéristique de la comédie française qui aurait peut-être dû être éditée pour une sortie mondiale.

En tant que commentaire culturel, il y a certaines parties qui ont bien frappé (le monde post-pandémique a remplacé les poignées de main par des coups de coude, et Leo parle dans un étrange argot futur adolescent), mais non seulement le message global a été dit auparavant, il a été dit plusieurs fois sur Netflix. « Les humains sont trop dépendants de la technologie pour profiter de leur humanité » est la philosophie de Miroir noiret la prémisse des « robots domestiques se retournent contre leurs propriétaires » était l’intrigue d’un Amour, mort et robots épisode. Franchement, regarder Gros bug m’a juste donné envie de revoir la satire futuriste tranchante comme un rasoir de Désolé de vous déranger.

Les personnages colorés de Bigbug le rendent amusant, mais pas beaucoup plus.Netflix

Parce que Gros bug est une farce de science-fiction, il y a deux forces qui s’opposent à l’intrigue. La science-fiction a besoin d’explications pour que le spectateur continue d’adhérer à l’intrigue, et la farce a besoin d’une suspension de l’incrédulité pour vendre les événements ridicules. Malheureusement, le film atterrit au milieu, certains moments étant expliqués en détail et d’autres étant considérés comme des coïncidences. La façon dont les humains échappent à la vision thermique du Yonyx est légèrement intelligente, mais finit par être sans valeur car toute l’intrigue est annulée par une pure coïncidence.

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Cela dit, c’est un film absolument magnifique à regarder. Parce qu’une grande partie de l’histoire se déroule dans la maison d’Annie, il est clair que la conception de la production était une priorité. La façon dont la chambre de Nina intègre les lettres de son nom, le robot de cuisson des œufs à la coque et la table d’appoint qui se transforme en chaise longue suggèrent tous un avenir pratique mais ludique.

Gros bug ne peut pas décider s’il veut être pris au sérieux, mais il mérite d’être pris en compte. Ne vous attendez pas à une comédie sans faille ou à un thriller serré. Profitez simplement de l’esthétique loufoque qui a fait la renommée de Jean-Pierre Jeunet et essayez d’oublier la confusion qu’elle vous instille.

Gros bug est maintenant en streaming sur Netflix.