Bien que reconnu par les Nations Unies, l’avenir du nomadisme est loin d’être assuré.
En Italie, et ailleurs en Europe, le nombre d’ovins et de bovins impliqués dans la migration est passé de millions jusqu’aux années 1950 à seulement quelques dizaines de milliers aujourd’hui.
L’industrialisation de l’élevage, combinée aux économies d’échelle et à l’étalement urbain, a rendu la pratique financièrement difficile et logistiquement complexe, nécessitant des permis sans fin.
Vendre de la laine était autrefois une entreprise lucrative, mais avec les prix du marché mondial si bas, les bergers ne peuvent même pas la donner gratuitement. Le lait et le fromage, que les agriculteurs peuvent facturer plus cher pour une qualité supérieure, ne sont pas seulement le produit principal, mais généralement le seul produit.
Et le changement climatique, avec des sécheresses prolongées mettant en danger les prairies, est un risque sans cesse croissant. Tout comme les maladies.
Carmelina Colantuono est une éleveuse primée CasiocavalloFromage au beurre parfumé aux herbes sauvages et herbes.
Elle passe les étés dans le Molise, une région montagneuse peu peuplée, et les hivers dans les Pouilles, le talon de la botte italienne. Elle voyage entre les deux régions accompagnée des quelque 300 vaches Podolica à cheval, dormant à l’air libre pour observer le bétail pendant le trajet d’environ une semaine et de 200 kilomètres.
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