avril 25, 2024

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Un tribunal français ordonne la libération partielle d’un Corse condamné

Un tribunal français ordonne la libération partielle d’un Corse condamné

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Paris (AFP) – Un tribunal français a ordonné mardi la libération partielle d’un Corse qui avait purgé 24 ans de prison pour le meurtre en 1998 d’un haut fonctionnaire français.

En vertu de cette décision, Pierre Alessandri sera autorisé à sortir de prison pour travailler pour une entreprise d’aménagement paysager en plein jour et bénéficiera d’une libération conditionnelle totale dans un an s’il se comporte bien.

L’assouplissement des conditions de détention d’Alessandri est intervenu au milieu des tensions entre les dirigeants pro-autonomes de l’île méditerranéenne et l’État français, à la suite du meurtre d’un Corse détenu dans la même affaire dans une prison française en mars.

Alessandri et un troisième détenu corse ont été transférés de France métropolitaine vers une prison de Corse en avril à la suite du meurtre d’Ivan Colonna.

Le procureur Rémy Heitz a déclaré que la cour d’appel de Paris avait accordé à Alessandri une « libération partielle avec sursis » pour 12 mois, à compter du 13 février.

Il a dit que s’il se comportait bien, il obtiendrait une « libération conditionnelle » pendant encore dix ans.

L’avocat d’Alessandri, Eric Barbolosi, a salué la décision comme « un énorme soulagement ».

« Pour la première fois dans une cour d’appel, les juges ont rendu une décision basée sur les critères nécessaires à la libération conditionnelle, et non sur la nature spécifique de l’affaire », a-t-il déclaré.

Alessandri a purgé suffisamment de temps pour être éligible à une telle libération d’ici 2017 et a déjà demandé sa libération à trois reprises.

Mais les procureurs nationaux du terrorisme s’y sont opposés et une cour d’appel a bloqué sa libération.

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Puis la plus haute juridiction du pays a annulé l’une de ces décisions et la cour d’appel de Paris a ordonné qu’elle soit réexaminée.

La mort de Colonna, un ancien éleveur de chèvres, a été annoncée le 21 mars après qu’un extrémiste islamiste qui l’accusait de blasphème l’a étranglé et étranglé dans une prison d’Arles, dans le sud de la France métropolitaine.

Arrêté en 2003 après quatre ans de cavale, il a été condamné en 2007, puis à nouveau en 2011, à la prison à vie pour le meurtre en 1998 du gouverneur français de Corse, Claude Irignac.

Ce meurtre est le plus choquant d’une série d’attaques perpétrées par le groupe armé indépendantiste FLNC.

Alessandri et un autre nationaliste, Alain Ferrandi, avaient déjà été condamnés à la prison à vie en 2003 pour le meurtre.

Ferrandi, qui a été transféré dans la même prison en Corse, a également demandé une libération conditionnelle, avec une décision attendue le 23 février.

Le meurtre de Colonna a déclenché de violentes manifestations en Corse.

Le mouvement nationaliste a galvanisé et conduit le gouvernement du président Emmanuel Macron à faire avancer les discussions sur l’octroi d’une plus grande autonomie politique à la région.