Un ancien garde SS, aujourd’hui âgé de 100 ans, est entré jeudi dans une salle d’audience allemande sur une plate-forme piétonne pour faire face à des accusations d’avoir aidé à envoyer plus de 3 000 personnes à la mort en nazi Pendant le camp de concentration la deuxième Guerre mondiale.
Les procureurs affirment que Josef S., membre des forces paramilitaires du parti nazi, a contribué à la mort de 3 518 personnes dans Camp de concentration de Sachsenhausen En se tenant régulièrement dans la tour de guet entre 1942 et 1945.
Les médecins ont déclaré que l’homme, dont le nom complet n’a pas été divulgué en raison des règles allemandes en matière de compte rendu des procès, n’est que partiellement apte à comparaître devant le tribunal : les séances seront limitées à seulement deux heures et demie par jour.
Au début du procès, son avocat a téléchargé un dossier bleu pour cacher le visage de son client alors qu’il était présenté au tribunal de Neuruppen, près de Berlin.
Certains détenus de Sachsenhausen ont été tués à l’aide de gaz Zyklon-B, le gaz toxique également utilisé dans d’autres camps d’extermination où des millions de Juifs ont été tués pendant l’Holocauste.
Sachsenhausen abritait principalement des prisonniers politiques de toute l’Europe, ainsi que des prisonniers de guerre soviétiques et quelques Juifs.
« C’est beaucoup d’émotion… Je ne peux pas vraiment parler », a déclaré Antoine Grombach, 79 ans, avant de se retourner brusquement alors que les larmes le remplissaient. Son père, un résistant français, est mort dans le camp.
Leon Schwarzbaum, 100 ans, attendait tranquillement le début du procès dans la salle d’audience, montrant aux journalistes une photo de lui avec ses parents et son oncle, tous décédés à Auschwitz.
Les procureurs accusent Joseph S. « contribuer à des meurtres cruels et malveillants » en aidant à « créer et maintenir des conditions mettant la vie en danger dans le camp ».
Un ancien membre de l’escadron de la mort nazi vivant en Ontario décède avant d’être expulsé
Ces dernières années, une série d’accusations ont été portées contre d’anciens gardiens de camps de concentration pour crimes contre l’humanité pendant la Seconde Guerre mondiale. la semaine dernière, Un ancien secrétaire de camp de 96 ans s’est évadé Le jour où son procès devait commencer, la police l’a arrêté quelques heures plus tard.
Une décision de justice de 2011 a ouvert la voie à ces poursuites finales, déclarant que même ceux qui ont indirectement contribué aux meurtres en temps de guerre, sans déclencher la gâchette ni émettre d’ordre, pourraient être tenus pénalement responsables.
Ouvert en 1936 comme l’un des premiers camps de concentration nazis, Sachsenhausen a servi de camp d’entraînement pour les gardes SS qui ont ensuite servi ailleurs, notamment à Auschwitz et Treblinka. Parmi les autres morts à Sachsenhausen figurent des combattants néerlandais et des opposants politiques locaux aux nazis.
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