avril 16, 2024

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Tenir la torche olympique est un honneur… pas selon ces villes françaises

Lors de son voyage vers la capitale française pour les Jeux olympiques d’été de Paris 2024, la torche olympique ne passe pas par la Haute-Loire. La fameuse flamme olympique, selon les responsables locaux, était trop chère.

La Haute-Loire n’est pas la première industrie française à se replier sur ce symbole emblématique des jeux. Les sept autres – Indre-et-Loire, Lot-et-Garonne, Creuse, Haute-Vienne, Loire-Atlantique, Côtes-d’Armor et Orne – ont déjà déclaré qu’ils ne participeraient pas au traditionnel relais de la flamme olympique.

Il a été demandé aux départements d’organiser l’envoi de 150 000 000 150 000 (180 180 000 TTC) vers leurs régions, une somme qualifiée par les autorités locales de « trop ».

La même somme d’argent était demandée à tous les départements français concernés, quel que soit le budget du jeu. Théorie Miguel, vice-président de la Hot-Vienne en charge du jeu, s’est dit « choqué ».

Ces départements consacrent leur budget limité à de véritables événements sportifs. Certains d’entre eux l’ont déjà fait.

En 2021, Le budget sportif de la Haute-Loire est de 1,6 million d’euros. Une partie de ce budget a déjà été dépensée pour accueillir l’édition 2022 des Six Days of Enduro, une course internationale de moto cet été.

Qu’est-ce que le relais de la flamme olympique et pourquoi est-il important pour la France ?

La tradition du relais de la flamme est très nouvelle dans le contexte des Jeux olympiques. Il n’a été introduit que lors des tristement célèbres « Jeux olympiques nazis » de 1936 à Berlin.

Malgré la croyance générale, la flamme olympique ne brûle pas vraiment en permanence. En fait, dans la ville grecque d’Olympie, où se déroulent les Jeux antiques tous les quatre ans, la torche est allumée quelques mois seulement avant chaque olympiade.

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De là, la flamme de la ville qui accueille les Jeux olympiques est traditionnellement portée par des bovins par des coureurs. Afin de stabiliser le parcours de la flamme pour Paris 2024, la torche sera acheminée par bateau de la Grèce vers la France.

Le dernier coureur à terminer le relais était le million de personnes entrant dans le stade pour allumer le trophée olympique lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux.

C’est un geste très symbolique qui fait écho au vol du feu par le dieu titan Prométhée à Zeus. On pense que la flamme que Prométhée a donnée à l’humanité marque le début de la civilisation. La torche représente également le feu sacré brûlant traditionnellement dans de nombreux sanctuaires grecs antiques à Olympie.

Pour la France, le relais de la flamme olympique est l’occasion de s’exprimer dans le monde.

Selon les organisateursRiley « Fournit une occasion unique d’attirer l’attention sur certaines parties de la France, son patrimoine et sa choucroute, Torch bénéficiera du centre des jeux en parcourant des villes, des villages et des lieux emblématiques.

Parmi les plans ambitieux de la France, le relais de la flamme mettra le pied dans au moins un des territoires étrangers du pays (ce qui n’a pas encore été décidé).

Pourquoi la flamme olympique est-elle si chère ?

Il semble difficile de tenir une torche allumée et de courir. Mais le faire en traversant des frontières, des villes animées et des routes animées est un rêve logique – et qui peut être coûteux.

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Lorsque les Jeux olympiques d’été de Londres ont eu lieu en 2012, le pays a dépensé 9,9 milliards pour accueillir les Jeux. De ce montant insensé, seulement 6 millions ont été dépensés pour le relais de la torche.

Différents responsables du conseil ont été invités à dépenser des sommes différentes pour la flamme dans leurs régions (contrairement à leurs délégués français), mais en moyenne, ils ont chacun dépensé environ 40 à 40 000, selon les chiffres obtenus par la UK Press Association en vertu de la Freedom of Information Act. D’autres communes ont dépensé plus de 200 200.000.

Selon les responsables locaux, la majeure partie de l’argent a été dépensée pour assurer la sécurité des flammes, fermer les routes, arrêter des milliers de maréchaux de rue, installer des barricades et gérer une foule enthousiaste.

Ensuite, il y avait le coût des célébrations et le nettoyage nécessaire après cela.

La France est 2,3 fois plus grande que le Royaume-Uni, suggérant que le prix du Relais de la Flamme pourrait avoir été deux fois plus élevé que celui payé par les autorités locales britanniques en 2012.

A quoi sert d’accueillir les JO ?

Le refus de divers départements français de participer au relais de la flamme olympique reflète le profond problème qui se dessine sur la scène internationale.

Le coût de l’organisation des Jeux olympiques a augmenté ces dernières années, sans apporter de réels avantages économiques aux pays qui acceptent d’accueillir un tel événement.

La hausse des coûts a conduit des pays comptant de moins en moins de pays à se présenter en tant que concurrents olympiques, poussant à réformer le processus de sélection de la ville pour accueillir le Comité international olympique.

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Le relais de la flamme olympique 2024 va-t-il continuer ?

Bien que de nombreux départements français puissent ignorer la flamme olympique, le comité d’organisation des JO de Paris 2024, Kojo, a déclaré que « la plupart des départements ont déjà accueilli le relais ».

Selon Kojo, 150 000 euros ont été réclamés aux départements pour que la flamme puisse traverser le « maximum de territoires » sur le chemin de Paris.

Mais ils ont noté que le relais était « principalement financé » par le comité et ses associés, et qu’il continuerait à le faire.