avril 24, 2024

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Pégase | L’agence française de cybersécurité confirme les téléphones de 2 journalistes piratés Dernières nouvelles Inde

La société française de cybersécurité a confirmé que les téléphones portables de deux journalistes français appartenant à l’agence de renseignement Mediapart ont été piratés par le logiciel espion Pegasus.

Le piratage des téléphones de deux journalistes de Mediapart, Lonak Pradox et Edwy Blaine, a été signalé par Amnesty International avant que la Fédération internationale des journalistes ne cible 50 000 numéros de téléphone dans le monde. L’équipe NSO est la société israélienne qui a créé Pegasus.

Mediapart a indiqué jeudi que des experts informatiques avaient confirmé que leurs téléphones avaient été piratés avec le Pegasus par l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (ANSSI). Dans les deux cas, les experts sont arrivés à la même conclusion que le laboratoire de sécurité d’Amnesty International sur « l’infection par le pégase, ses méthodes, ses dates et sa durée », selon le rapport.

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Les téléphones de deux journalistes ont été contrôlés par des experts de l’Office central de la lutte contre la criminalité liée aux technologies de l’information et de la communication (OCLCTIC) de l’ANSSI à Paris. Cela fait partie d’une première enquête lancée par la procureure générale de Paris, Romy Heights, le 20 juillet, au lendemain du dépôt d’une plainte officielle par Mediapart.

« Cette confirmation a été enregistrée au cours de l’enquête, au cours de laquelle deux de nos journalistes ont expliqué qu’à la fois des preuves techniques et des circonstances chronologiques avaient désigné les services de renseignement marocains comme opérateurs de ce renseignement », a indiqué Mediapart dans un communiqué en français.

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L’une des cibles de la surveillance du président français Emmanuel Macron a apparemment lancé une enquête sur l’affaire sur ordre des agences gouvernementales marocaines.

Une entreprise anonyme a déclaré jeudi au NPR que le groupe NSO, qui a été au centre d’une controverse mondiale sur son utilisation abusive du logiciel espion Pegasus pour pirater les téléphones de journalistes et de politiciens, a temporairement interdit à de nombreux clients gouvernementaux d’utiliser sa technologie.

Cette décision intervient un jour après que des responsables israéliens ont inspecté le bureau du groupe NSO à la suite d’informations selon lesquelles Pegasus était utilisé à mauvais escient dans le monde.

La semaine dernière, une fédération internationale de médias a commencé à publier des rapports basés sur ce que l’on pense être une liste divulguée de 50 000 numéros de téléphone dans le monde, qui ont été ciblés par les clients de NSO pour la surveillance. La source du logiciel espion Pegasus a été trouvée dans 37 des 67 téléphones examinés par des experts médico-légaux, dont l’Inde.

L’ONS affirme que son logiciel n’est vendu aux clients gouvernementaux qu’après avoir été testé par les autorités israéliennes. Le gouvernement indien a nié tout acte répréhensible et n’a ni confirmé ni nié l’achat du logiciel espion Pegasus.