Metaaspectral affirme que l’utilisation de l’intelligence artificielle et de la vision par ordinateur peut surveiller les risques environnementaux

Selon Francis Dummett, PDG et co-fondateur de méta spectraleL’intelligence artificielle (IA) et la vision par ordinateur permettent des relations complexes et non linéaires qui existent dans les données.

« Cela permet le développement de modèles qui auraient été impossibles à développer il y a à peine dix ans », a déclaré Dummett dans une interview par e-mail.

« Par exemple, la mesure de la séquestration du carbone a toujours nécessité un grand nombre de capteurs et de points de données tels que la direction du vent, la température, la météo, la concentration de gaz à effet de serre, le type de biomasse, etc. », a déclaré Dummett. « Cela se complique davantage en incorporant un processus manuel pour créer une ligne de base qui consiste à extraire des noyaux du sol et à les cuire dans un four pour mesurer initialement la quantité de carbone dans le sol. »

Metaaspectral utilise les mêmes avancées en intelligence artificielle trouvées dans Metaaspectral discuter Pour trouver des relations cachées et complexes entre l’imagerie haute résolution et la réalité terrain afin d’automatiser les mesures qui étaient auparavant trop laborieuses pour être mises à l’échelle.

« Certains exemples incluent la détermination des niveaux de séquestration du carbone dans les champs, la mesure des quantités de carburant sur le terrain pour prévoir les incendies de forêt et la détection des déversements de pétrole par tous les temps », a déclaré Dummett. « Une analyse qui prenait auparavant des jours et impliquait des procédures manuelles peut désormais être effectuée en quelques secondes sans aucune intervention manuelle. »

«En fournissant une analyse rapide et à haute résolution, ces mesures peuvent permettre une action rapide et une surveillance plus cohérente, ce qui pourrait signifier la capacité de réagir plus rapidement aux déversements d’hydrocarbures, d’identifier les zones les plus vulnérables à la propagation des incendies de forêt et de permettre une mesure plus cohérente et généralisée. des émissions de gaz à effet de serre. » et l’isoler.

Les signes de stress ou de maladie dans la végétation peuvent également être identifiés tôt, dit Dummett, pour permettre une intervention rapide. Ces images hyperspectrales contiennent des informations extérieures au spectre visible et permettent d’identifier des substances et des gaz précis dans des images au niveau moléculaire uniquement à partir d’images satellites.

Selon Dummett, Metaspectral a développé un modèle pour l’Agence spatiale canadienne afin de mesurer avec précision la concentration de dioxyde de carbone à l’aide d’images hyperspectrales capturées à partir de satellites dans l’espace, avec un taux d’erreur inférieur à 5 %.

« Metaspectral fournit des estimations plus précises de la teneur en humidité de la végétation grâce à l’analyse de données hyperspectrales ; il utilise une gamme plus large de longueurs d’onde, y compris celles sensibles à l’absorption d’eau », a déclaré Dummett. « Cela se traduit par une meilleure évaluation de la santé des plantes et du stress hydrique que le Natural Difference Moisture Index. » (NDMI), qui est basé sur un nombre limité de bandes. »

Dummett dit que la technologie Metaspectral peut détecter des changements subtils dans la végétation et la teneur en humidité qui peuvent ne pas être visibles en utilisant les mesures traditionnelles de l’indice de végétation (NDVI) ou NDMI. « Cette sensibilité accrue peut aider à identifier les premiers signes de stress ou de maladie, permettant des interventions et des décisions de gestion plus rapides », ajoute Dummett.

« Cette technologie permet également le développement d’indices personnalisés adaptés à des espèces végétales, des espèces et des conditions environnementales spécifiques, qui peuvent identifier les conditions, les stress et les maladies plus précisément que le NDVI et le NDMI », a déclaré Dummett.

L’analyse d’images hyperspectrales des données satellitaires a un large éventail d’utilisations potentielles, y compris la surveillance environnementale de la glace, de la neige, du sol, des forêts et des océans et même l’identification des incendies de forêt, des fuites de méthane et des déversements de pétrole devant la plupart des routes, a déclaré Miguel Tecerra, directeur de la technologie de Metaspectral. , dans un communiqué de presse traditionnel.

« Cela permet d’atténuer plus rapidement les catastrophes environnementales », a déclaré Tessira. « Il peut également fournir des données critiques pour les missions de renseignement, de surveillance ou de reconnaissance grâce à sa capacité à détecter les matières chimiques, biologiques, radiologiques et nucléaires (CBRN) ».

Metaspectral a récemment mis fin à ses activités en mars 2023 avec Agence spatiale canadienne (CSA) d’utiliser sa technologie pour mesurer les gaz à effet de serre à la surface de la Terre. En novembre 2023, la technologie Metaspectral devrait être déployée sur la Station spatiale internationale (ISS) pour démontrer et analyser la compression hyperspectrale, le streaming et l’analyse des données hyperspectrales de l’orbite terrestre basse (LEO) en temps réel.

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