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PARIS, 23 juin (Reuters) – Les partis de gauche et de droite ont déjoué jeudi l’appel du président Emmanuel Macron à renverser le Parlement suspendu.
En l’absence d’indication claire d’une solution rapide à l’impasse, son actuelle première ministre, Elizabeth Bourne, a déclaré dans une interview télévisée qu’elle n’avait pas encore décidé de se soumettre ou non à un vote de confiance au parlement.
Avant de se rendre au sommet de l’UE à Bruxelles, Macron a prononcé un discours télévisé mercredi soir dans lequel il a reconnu que les élections législatives de ce mois-ci avaient révélé de » profondes divisions » dans la société française. Lire la suite
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Rejetant le gouvernement d’union nationale, il a appelé les chefs des partis rivaux à examiner les options de coalition possibles avec sa coalition centriste ou à soutenir les réformes basées sur le projet de loi par le biais du projet de loi.
Mais ce pari a été largement rejeté comme une tentative de mobiliser les autres pour sa politique tout en offrant quelques concessions.
« S’il s’en tient à son plan, il n’a pas la majorité absolue », a déclaré la députée socialiste Valérie Robert à France Radio. « Il bloque la France, pas nous. »
Bruno Retailio, l’un des principaux sénateurs républicains de droite, a vu les réformes économiques de Macron comme le meilleur espoir de gain au Parlement, affirmant qu’il ne faisait pas confiance à Macron et rejetait toute coalition.
« Pour nous, ce sera la base de chaque cas », a-t-il déclaré.
Louis Aliot, vice-président du Rassemblement national (RN) de Marine Le Pen, désormais deuxième parti au parlement, a également rejeté l’appel. Le leader d’extrême gauche Jean-Luc Melenchon a qualifié le discours de Macron de « ratatouille », un plat du sud fait avec beaucoup d’huile d’olive et de légumes.
Les électeurs ont donné à la France un rare parlement suspendu, à 44 sièges de la majorité absolue pour la coalition centriste de Macron, et l’extrême gauche, qui comprend l’extrême droite et la large coalition de gauche, se bat comme principale force d’opposition. Les conservateurs peuvent être King Makers. Lire la suite
La porte-parole du gouvernement, Olivia Gregory, a déclaré que Macron méritait d’être informé que les parties devraient clarifier leur position dans les 48 heures et que de nouvelles consultations pourraient prendre des semaines.
« Il a entamé une conversation qui ne se terminerait pas après 48 heures », a-t-il déclaré à la radio.
S’exprimant plus tard à la télévision LCI, Bourne a déclaré à plusieurs reprises qu’il était prêt à parler aux autres parties du plan de Macron, de la réforme des retraites aux efforts pour protéger les familles du coût de la vie élevé.
Mais les critiques disent que la position du Premier ministre sur l’impasse politique actuelle est inacceptable, et il dit qu’il n’a pas encore décidé de se soumettre à un vote de confiance lorsque les plans du gouvernement seront dévoilés au parlement le 5 juillet.
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Rapport de John Irish, Miriam Rivet, Benoit von Overstretten ; Écrit par Mark John; Montage par Robert Brussel et Alistair Bell
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