avril 25, 2024

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Le métavers de Meta “Horizon Worlds” a déjà connu des scandales liés à la sécurité des utilisateurs.

Le métavers, un nouveau défi pour la sécurité en ligne

S’il y a bien une technologie qui fait parler d’elle depuis quelques années maintenant, c’est bien le développement du métavers, cette réalité numérique capable de transformer l’Internet en une illusion de monde sensible. Alors même que les premiers métavers commencent à se développer, des problèmes liés à la sécurité sont déjà apparus. Que ce soient des cas de harcèlements dans un monde virtuel ou des méfaits liés à l’économie numérique sur laquelle repose le métavers, comme cet employé d’OpenSea accusé de délit d’initié, le casse-tête de la sécurité en ligne est déjà dans tous les esprits des spécialistes.

Si les défis sont énormes, les solutions sont nombreuses, du moins, en théorie.

Si certains veulent s’appuyer sur les acquis d’Internet, d’autres, au contraire, compte sur l’émergence d’un nouveau type d’ordinateur pour pouvoir contrôler les milliers de métavers qui risquent de naître ces prochaines années.

Faut-il donc imiter ce que nous avons déjà fait sur Internet en termes de sécurité, ou faut-il innover pour répondre à une nouvelle technologie qui se distingue des anciennes en de nombreux points ? Zoom sur deux écoles théoriques qui s’affrontent.

Internet, un modèle à suivre pour sécuriser le métavers

Si plusieurs millions de personnes commandent chaque jour sur Internet sans se soucier réellement des problèmes de sécurité aujourd’hui, cela n’ a pas toujours été le cas.

Avant de parvenir au système HTTPS que nous connaissons aujourd’hui, il aura fallu passer par plusieurs étapes. Le protocole SSL a ainsi connu plusieurs versions, les premières ayant été justement abandonnées pour des failles de sécurité qui pouvaient être utilisées contre l’internaute. Après un énième scandale surnommé Google Poodle, le système est abandonné au profit du TSL. Si les amateurs et les spécialistes se souviennent sans aucun doute de ces dysfonctionnements, ils ne sont plus que du passé pour les internautes.

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En effet, durant ces dernières années, les transactions en ligne n’ont cessé d’augmenter. La raison est simple, en standardisant les protocoles de sécurité lors des transactions, payer en ligne est devenu un réflexe pour tout le monde. Les principes sont compris et appliqués, comme la confirmation de paiement via une application bancaire. Mais, plus encore, les entreprises et les services présents sur Internet ont su gagner la confiance des consommateurs.

Les jeux vidéo sur ordinateur se vendent ainsi presque exclusivement en dématérialisé, le succès d’une plateforme comme Steam s’appuyant sur la confiance des consommateurs, signe que la propriété numérique est déjà inscrite dans l’inconscient populaire. Certaines plateformes comme Vegas Slots Online proposent même de classer et de conseiller les internautes sur des jeux de casino en argent réel, assurant un service de vérification en amont pour le confort de l’utilisateur.

En s’appuyant sur des protocoles de sécurité existants et sur des plateformes spécialisés qui vérifient la sécurité des sites d’un domaine précis, certains spécialistes affirment que l’on peut aisément faire des métavers des endroits sûrs, autant pour les transactions économiques que pour la sécurité des individus au sein du monde virtuel.

Notre confiance envers les nouvelles technologies provient en grande partie de la bonne expérience des internautes avec la sécurité en ligne de nos jours.

Mais, les détracteurs de cette école affirment qu’il existe déjà une technologie émergente qui pourrait réduire à néant le chiffrement des clés de sécurité actuelles : l’ordinateur quantique.

L’ordinateur quantique, danger pour les uns, solution pour les autres

Selon les chercheurs du MIT, un ordinateur quantique assez puissant pourrait briser n’importe quel chiffrement de sécurité en quelques heures. Pire encore, la blockchain, au cœur de la technologie pour un métavers cohérent, pourrait être brisée très rapidement puis remodelée par la puissance de calcul quantique. Si ces nouveaux ordinateurs, qui fonctionnent avec la physique de l’infiniment petit, peuvent effectivement casser les clés actuelles de chiffrement, ils ne seront complètement opérationnels que dans une vingtaine d’années.

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Pour autant, l’algorithme de Shor prouve déjà théoriquement la possibilité pour ces ordinateurs de briser les clés les plus complexes dans le futur. Conscients de la nécessité d’une réponse en temps et en heure, les spécialistes sont déjà à la contre-attaque et tentent de créer des pare-feu qui pourront être opérationnels quand le besoin s’en fera ressentir.

À titre d’exemple, LACChain a déjà implanté un algorithme baptisé IronBridge, capable de résister à des attaques quantiques selon les dires de la compagnie QC.

Au contraire, certains chercheurs pensent que ces ordinateurs pourront développer des clés de sécurité bien supérieures aux nôtres. Allié à une technologie comme le Deep Learning dans l’intelligence artificielle, les ordinateurs quantiques dotés du Machine Learning quantique seraient alors capables de prouesses. Gérer la sécurité d’une blockchain contre leurs homologues tentant de casser la sécurité sera alors un jeu d’enfant pour ces machines intelligentes et qui apprennent de leurs erreurs.

Utiliser la puissance de l’ordinateur quantique pour sécuriser le métavers ou préserver ces mondes numériques d’une puissance capable de les remodeler à loisir ?

C’est une question qui divise assurément, mais aucun des camps n’a encore la réponse quant à la meilleure solution.