Les banques centrales de France et du Luxembourg ont utilisé une CBDC expérimentale pour régler une obligation native numérique de 100 millions d’euros.
L’initiative dite Venus a vu une obligation émise par la Banque européenne d’investissement de droit luxembourgeois et réglée à l’aide d’une représentation symbolique de la monnaie de la banque centrale en euros.
La BEI a désigné Goldman Sachs, Santander et Société Générale comme syndications bancaires pour l’émission et la distribution d’obligations natives numériques.
L’obligation a été émise et enregistrée sur un DLT autorisé et les souscriptions ont été encaissées à l’aide de jetons CBDC de test émis sur un DLT autorisé unique exploité conjointement par les banques centrales.
Les parties prenantes développent et utilisent un mécanisme d’échange de messages fiable entre les DLT, qui comprend un protocole de contrat de verrouillage temporel haché, permettant l’échange simultané de jetons CBDC d’essai et l’émission le jour même de la livraison d’obligations numériques natives.
Nathalie Aufavre, directrice générale de la stabilité financière et des opérations à la Banque de France, a déclaré : « Ce test montre comment les actifs numériques peuvent être émis, distribués et réglés au sein de la zone euro en une seule journée.
« L’initiative Venus confirme qu’une CBDC bien conçue peut jouer un rôle important dans le développement d’un espace sécurisé d’actifs financiers symboliques en Europe. »
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