Le géant des médias sociaux fondé par Mark Zuckerberg s’excuse pour une « erreur manifestement inacceptable », mais a déjà été confronté à des allégations de préjugés raciaux.
Facebook a annoncé avoir désactivé sa fonction de recommandation après avoir pris des hommes noirs pour des « singes » dans une vidéo sur le réseau social.
Un porte-parole de Facebook l’a qualifié de « bug clairement inacceptable » et a déclaré que le programme de recommandation qu’il incluait avait été mis hors ligne.
« Nous nous excusons auprès de tous ceux qui ont pu voir ces recommandations offensantes », a déclaré Facebook en réponse à une question de l’AFP.
« Nous avons complètement désactivé la fonction de recommandation de sujet dès que nous avons réalisé que cela se produisait afin que nous puissions enquêter sur la cause et empêcher que cela ne se reproduise. »
Les défenseurs des droits civiques ont critiqué les logiciels de reconnaissance faciale qui signalaient avec précision les problèmes, en particulier en ce qui concerne les personnes non blanches.
Les utilisateurs de Facebook ces derniers jours, qui ont regardé une vidéo d’un journal britannique montrant des hommes noirs, ont reçu une invite générée automatiquement leur demandant s’ils souhaitaient « continuer à regarder des vidéos de primates », selon le New York Times.
La vidéo en question en juin 2020, publiée par le Daily Mail, s’intitule « Homme blanc appelant des flics aux hommes noirs dans la marina ».
Alors que les humains font partie des nombreuses espèces de la famille des primates, la vidéo n’avait rien à voir avec les singes, les chimpanzés ou les gorilles.
Une capture d’écran de la recommandation a été partagée sur Twitter par l’ancien directeur de la conception de contenu Facebook, Darci Groves.
« La demande de » continuer à regarder « est inacceptable », a écrit Groves sur Twitter, adressant le message à ses anciens collègues de Facebook.
« Ce terrible. »
Le géant des médias sociaux fondé par Mark Zuckerberg a fait face à de nombreuses controverses ces dernières années.
En 2020, des centaines d’annonceurs se sont inscrits à la campagne Stop Hate for Profit, organisée par des groupes de justice sociale, dont l’Anti-Defamation League (ADL) et Free Press, pour faire pression sur Facebook afin qu’il prenne des mesures concrètes pour empêcher les discours de haine et la désinformation, dans le sillage de la mort de l’homme noir George Floyd en garde à vue.
Dans un article d’Al Jazeera de 2019, David A. Love, journaliste indépendant et professeur d’études des médias basé à Philadelphie, a affirmé que la société de Zuckerberg « autonomise volontairement les groupes haineux, les nationalistes blancs et les extrémistes d’extrême droite ».
« Créateur. Adepte des réseaux sociaux et hipster. Passionné du Web. Fanatique passionné d’alcool. »
More Stories
Letitia James se dit prête à saisir les bâtiments de Trump s'il ne peut pas payer une amende civile pour fraude de 354 millions de dollars
Le deuxième épisode de Jon Stewart est le plus gros depuis 2015
Trump dit que l'amende pour fraude civile à New York contre lui est « une forme de Navalny »