avril 20, 2024

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Critique de « Le tour du monde en quatre-vingts jours »: David Tennant joue dans une nouvelle version chef-d’œuvre du classique de Jules Verne

Bien sûr, il y a un compte à rebours (et un score remarquable proche de celui de Hans Zimmer et Christian Lundberg) alors que Vogue fait son voyage autour du monde dans les années 1870, en réponse impulsive à un défi de Bellamy (Peter Sullivan), un membre huileux de la arrogant Vogue Club. Désespéré secrètement de gagner des paris à haut risque.

Mais là où ce « Eighty Days » se démarque vraiment, c’est Vogue Companions. Passepartout (Ibrahim Coma), son assistant français sans scrupules, en manque de travail, ment pour sécuriser la fête ; et la jeune journaliste en herbe Abigail Fortescue (Leonie Beinisch), qui sont toutes deux généralement plus débrouillardes que le gentleman anglais qui les accompagne.

Une plus grande latitude et un plus grand temps améliorent les aspects du voyage (après les sorties du film, où David Niven et Jackie Chan sont apparus, respectivement en 1956 et 2004, tout en introduisant des arrière-plans et des relations plus détaillés entre le trio central incarné dans les personnages.

Les épisodes uniques présentent une qualité d’anthologie, des confrontations à Paris, en Italie et en Inde à l’Ouest américain au lendemain de la guerre civile, évoquant des évasions audacieuses tout en affrontant des problèmes tels que la race et le colonialisme.

Développée par Ashley Pharoah (« Life on Mars »), cette coproduction internationale parvient à refaire le rôle de Fogg en homme riche qui s’ennuie, embellissant Passepartout en un peu plus qu’un humble serviteur et fait toujours du premier un personnage sympathique. Merci en grande partie à Tennant, l’acteur polyvalent dont le programme télévisé chargé l’a décrit comme tout, de Satan (« le bon présage ») à Doctor Who.

Fogg a dit à l’une des personnes qu’il a interviewées : « Vous avez fait ce merveilleux voyage et vous ne savez pas pourquoi », une remarque qui a finalement conduit à des recherches inconfortables sur sa vie et ses motivations.

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Bien sûr, huit heures de « quatre-vingts jours », c’est trop, mais au final, la série ne répond pas seulement au « pourquoi » de faire une version TV, mais sème intelligemment les graines d’une autre saison, ce qui est aussi improbable que cela puisse paraître compte tenu de la prémisse.

Dans l’ensemble, ce n’est pas une mauvaise journée de travail (ou des années 80).

« Le tour du monde en quatre-vingts jours » sera présenté en première le 2 janvier à 20 h HE sur PBS.